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Jean Georges Prosper: «Je suis heureux d’avoir trouvé les paroles...»

13 mars 2018, 21:38

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Jean Georges Prosper: «Je suis heureux d’avoir trouvé les paroles...»

Vous êtes le père des paroles de notre Mère Patrie (Motherland). Il y a 50 ans, Maurice chantait pour la première fois les paroles d’un hymne national que vous avez composé. Que ressentez-vous et comment en êtes-vous arrivé à en devenir l’auteur ?
Je ne peux qu’être heureux d’avoir pu trouver les paroles inspirées par l’île Maurice elle-même. Encore plus en la présente circonstance comme l’expression de ce que pensent et ressentent tous mes compatriotes, surtout mes nombreux anciens élèves, étudiants, très attachés à notre Mère Patrie. C’était en janvier 1968. Il y avait un concours pour trouver notre hymne national en vue des célébrations de notre Indépendance. Philippe Gentil est celui qui a composé la musique et nous ne nous étions pas concertés à l’avance. La Mère Patrie était à la base un long poème. La musique et les paroles avaient été créées séparément, mais au final, elles s’accordaient parfaitement.

Racontez-nous il y a cinquante ans. Qu’aviez-vous ressenti à l’époque ?
Il y a cinquante ans, c’était la lutte pour l’autonomie et l’indépendance menée par un grand nombre de groupes, cercles et sociétés politiques et littéraires. J’étais secrétaire du cercle Rémy-Ollier, dont les membres étaient aspirants travaillistes et socialistes. Je citerai le fondateur, Marcel Cabon, le président, Pierre Guy Balancy, assisté d’Emmanuel Juste, ainsi que Rivaltz Quenette et de nombreux autres patriotes qui ont oeuvré pour l’avenir politique et économique de notre île Maurice. C’était déjà une très grande fierté et ça l’est toujours autant si ce n’est plus, à chaque fois que j’entends le Motherland. Cela représente tout l’attachement que j’ai pour ma merveilleuse île.

Quel est votre souhait en ce 50e anniversaire de l’Indépendance de Maurice ?
Mon souhait pour ce 50e anniversaire est que la nation poursuive, avec encore plus de détermination et le même courage, ses plans afin d’accroître les progrès de notre pays.

Vous êtes entré dans l’histoire de Maurice. Qu’est-ce cela représente pour vous ?
Après une carrière d’enseignant, de poète et d’écrivain, je suis heureux d’inculquer l’exemple et pourquoi pas d’insuffler l’inspiration à tous nos chers concitoyens d’aujourd’hui et de demain. Modestement, j’accomplis mon devoir de diffuseur de notre belle langue en laissant nombre de publications dites utiles et agréables.