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Enceinte de jumelles, elle accouche d’un bébé: «Où est passé notre second enfant?»
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Enceinte de jumelles, elle accouche d’un bébé: «Où est passé notre second enfant?»
S’agit-il d’un cas de trafic d’enfants ? Ce père de famille âgé de 34 ans ne veut pas y croire. N’empeche, alors que son épouse était enceinte de jumelles, le personnel de l’hôpital SSRN ne leur a remis qu’un seul bébé, vendredi 16 mars. «Où est passé notre seconde enfant ?»
Cet habitant de Triolet a porté plainte au poste de police de SSRN et à l’administration de l’hôpital. L’enseignant compte aussi envoyer une lettre au ministère de la Santé pour qu’une enquête soit ouverte. «Cette affaire nous trouble énormément. Il se peut qu’une erreur ait été commise, mais nous voulons des explications. Je ne cherche rien de l’hôpital, mais je veux avoir ma fille…»
Sa femme, qui est âgée de 26 ans, et lui ne comprennent pas comment le personnel de l’hôpital a pu créer deux dossiers s’il y avait un seul bébé. D’autant qu’on leur avait confirmé qu’ils attendaient des jumelles. «Comment cela se fait-il que depuis le début de mon traitement, les médecins ont vu deux bébés et que j’en accouche d’un seul ? C’est aberrant», lâche la jeune mère.
«Nou’nn rodé mé nou pa’nn trouvé»
C’est au début de sa cinquième semaine de grossesse qu’elle a commencé à suivre des traitements à l’hôpital. «Dès la première échographie, ils ont vu deux fœtus. L’un était plus portant que l’autre. C’est finalement vers le début du troisième trimestre que le médecin m’a dévoilé que j’allais accoucher de deux filles.» Et l’époux d’ajouter que sa femme «était suivie par un gynécologue du privé qui avait aussi confirmé la présence de jumelles».
Jeudi 15 mars, la femme enceinte est admise à l’hôpital. Les médecins lui annoncent, le lendemain, qu’il faudra procéder à un accouchement par césarienne car il y a des risques de complications. De 4 à 9 heures, les infirmières notent les battements de cœur des deux bébés. Toutefois à l’accouchement, alors que la jeune femme est partiellement sous anesthésie, son gynécologue lui affirme que «sa fille» est en bonne santé.
«Mo’nn diman li lot bébé-la koté. Li dir mwa éna enn sel. Mo dir li bé ou mem ti dir mwa éna dé, mo anvi koné kot lot la. Li zis dir mwa nou’nn rodé mé nou pa’nn trouvé», confie l’habitante de Triolet.
Au ministère de la Santé, on confie que les employés sont déjà au courant de cette affaire et qu’ils la suivent de près. Ils attendent qu’une plainte officielle soit faite au ministère pour initier une enquête.
Elle accouche d’une fille au lieu d’un garçon
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<p>En janvier, un couple avait porté plainte car il soupçonnait des zones d’ombre autour de la naissance de leur troisième enfant. Jason Tranquille, un habitant de Cité Attlee, avait expliqué que <a href="https://www.lexpress.mu/video/324676/trafic-bebes-soupconne-mo-zenfan-ankor-vivan-dit-jason-tranquille" target="_blank">son épouse, enceinte de 35 semaines, avait accouché d’une fille mort-née au lieu d’un garçon,</a> comme l’avait dit son gynécologue. Les parents sont quasiment sûrs que leur bébé serait toujours en vie et comptent demander un test ADN.</p>
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