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Infanticide: le père se présente en Cour en état d’ébriété
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Infanticide: le père se présente en Cour en état d’ébriété
Il est accusé d’avoir tué ses enfants lors d’un incendie. Le procès intenté à Jaganaden Veerasawmy devait se poursuivre ce mercredi 21 mars. Sauf que ce maçon s’est présenté en cour intermédiaire en état d’ébriété…
Ivre, Jaganaden Veerasawmy ne comprenait rien des propos qui lui étaient adressés. De ce fait, son avocat, Me Drawnacharya Ortoo, a demandé un renvoi à la magistrate Darshana Gayan. Il s’agit du second renvoi depuis le début du procès. Bien que la demande ait été agréée, le maçon a reçu un dernier avertissement. Le procès reprendra donc le lundi 26 mars.
Une accusation de coups et blessures sans intention de tuer pèse sur Jaganaden Veerasawmy. Il a plaidé non coupable.
Selon l’acte d’accusation, le 16 novembre 2006, à Circonstance, St-Pierre, les trois enfants du maçon, un garçon d’un an, une fille qui n’avait pas été déclarée à l’Etat civil et une autre de 3 ans ont perdu la vie dans un incendie. La cause du décès a été attribuée à l’asphyxie provoquée par la fumée pour le premier enfant, la septicémie pour le deuxième et des extensive burns pour le troisième, selon le rapport de l’autopsie pratiquée par le Dr Sudesh Kumar Gungadin, chef du service médico-légal de la police.
«Mo tann krié difé…»
«Mo ti dékonekté kouran parski ti pé pay tro ser é mo ti pé pran kouran avek mo papa», a expliqué Jaganaden Veerasawmy dans sa déposition à la Major Crime Investigation Team. Il avait souligné qu’il y avait une lampe de terre dans sa chambre où dormaient sa femme et ses enfants.
Son salaire ne lui permettant pas de faire vivre sa famille, son épouse avait décroché un emploi comme serveuse. Elle touchait Rs 4 000 et terminait le travail à 21 heures. «Kan mo al sers mo madam aswar, mo bann zanfan ress tousel.»
Le jour du drame, il avait utilisé du pétrole pour préparer le dîner. Comme il pleuvait, il n’a pu sortir à l’heure habituelle pour aller chercher sa femme. Ses trois enfants se trouvaient au rez-de-chaussée où vivent ses parents, sœur et frères. «Mo dir zot mo pé al sers mama ek mo ténir à préciser ki lalamp kot bondié ti alimé. Létan mo désan, mo tann pé krié difé…»
Jaganaden Veerasawmy a affirmé qu’il n’a pu entrer à l’intérieur de la maison. «Difé ti for ek mo’nn apran ki mo trwa zanfan finn mor.»
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