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Commission d’enquête sur Gurib-Fakim: «Tout a été taillé sur mesure!»
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Commission d’enquête sur Gurib-Fakim: «Tout a été taillé sur mesure!»
Les membres du Regrupman Travayer Sosyal (RTS) réclament une commission d’enquête sur toute l’affaire Álvaro Sobrinho. Et pas seulement sur les circonstances de l’annonce d’une commission d’enquête par Ameenah Gurib-Fakim, comme l’a déclaré le Premier ministre, vendredi 23 mars. Ils ont manifesté pacifiquement devant l’Assemblée nationale, ce lundi 26 mars.
Maharajah Madhewoo concède, certes, qu’«Ameenah Gurib-Fakim a fauté». N’empêche, insiste-t-il, que dans ce cas précis, «la commission d’enquête a été taillée sur mesure. Nous ne voulons pas d’une telle commission d’enquête. Bizin amenn enn full-fledged investigation lor sa zafer-la. Pa zis pou fer zorey plézir».
La population, souligne Maharajah Madhewoo, doit être en possession de toutes les informations. «Qui sont ceux qui ont obtenu des bolides ? Ont-ils le droit d’accepter de tels cadeaux ? S’ils se trouvent au sein de nos institutions, ils doivent être licenciés.»
Pour le travailleur social, il est clair que «toutes les institutions sont en train de fauter». Raison pour laquelle il lance un appel au ministre mentor, sir Anerood Jugnauth. «Il y a anguille sous roche et nous demandons au ministre mentor de faire la lumière sur toute cette affaire.»
Privilèges des anciens présidents
Dans la foulée, il s’est élevé contre les privilèges dont jouissent les anciens présidents de la République. «Ils ont tous droit à un garde du corps, une voiture, un secrétaire.» Pour le Regrupman Travayer Sosyal, il s’agit ni plus ni moins que d’un gaspillage des fonds publics. «Nous estimons qu’après cinq ans, un ancien président de la République doit uniquement percevoir une pension de Rs 5 000, comme c’est le cas des retraités.»
Le travailleur social Devarajen Kanaksabee va encore plus loin. «Un ancien président ne devrait même pas bénéficier d’une pension à vie (NdlR, deux tiers du salaire, selon la loi).» Et de faire remarquer qu’«enn scientific, li kapav travay».
Il s’en est également pris à Raouf Bundhun. Dans une interview à l’express samedi, l’ancien vice-président de la République a déclaré qu’«un salaire de Rs 200 000 ce n’est rien du tout, ce sont des peccadilles.» Au dire de Devarajen Kanaksabee, Raouf Bundhun doit présenter des excuses. «Li’nn insilté bann dimounn ki travay bann métié onetman.»
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