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Les maisons de la rue Vandermeersch «dévaluées»
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Les maisons de la rue Vandermeersch «dévaluées»
Les habitants de la rue Vandermeersch affirment endurer un véritable calvaire. Certains propriétaires ont même voulu vendre leurs maisons…
Ils sont plus d’une douzaine à avoir voulu vendre leurs maisons situées en bordure de la promenade Roland Armand, à la rue Vandermeersch. Et ils sont tombés des nues : un propriétaire confie qu’il n’a pas trouvé d’acheteur même pour la moitié du prix d’acquisition.
Au coeur de cette démarche se trouve le projet Metro Express. Poussière, bruit et vibrations sont désormais le quotidien des habitants de cette région. Et cela fait déjà six semaines que durent les travaux du Central Electricity
Board et de la Central Water Authority, entre autres, dans le sillage de ce projet.
Incertitude
«Naturellement, où le tram passe, le prix des maisons va baisser», fait valoir un Valuation Surveyor. Ce dernier explique que c’est surtout l’incertitude entourant le projet qui pose problème. «Les gens ne savent même pas si ça va faire du tapage alors ils préfèrent s’abstenir plutôt que de dépenser des millions», soutient-il. L’évaluateur s’attend toutefois que les terrains et maisons se trouvant autour des stations du Metro Express prennent de la valeur par la suite.
Cependant, jusqu’ici, même les prix des propriétés des régions avoisinantes accusent une baisse. Surtout en raison des inconvénients causés par les travaux.
«Le dernier mois a été un véritable calvaire avec les travaux », confie une habitante de la rue Vandermeersch. Tandis qu’une autre famille a fini par passer ses journées à la plage pour éviter cette situation. Durant toute une semaine. «Nous avons des enfants et cela nous rendait malades. Ce n’est pas seulement le bruit. Nous avons tous été affectés par les vibrations et avons été pris de vomissements. » Sauf qu’au moment du retour, vers 23 heures, «ce n’était toujours pas fini», déplore le père de famille.
Du reste, les plaintes ont plu aux postes de police de Rose-Hill et de Beau-Bassin. Outre la poussière, les habitants doivent composer avec les coupures d’électricité. Cependant, concèdent certains, ces derniers jours, le vacarme a cessé. «Mais 18 mois de travaux, cela sera un vrai calvaire», soupire un habitant.
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