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Construction illégale à Camp Rouillard: «Nous demandons à la municipalité d’agir», réclament des voisins
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Construction illégale à Camp Rouillard: «Nous demandons à la municipalité d’agir», réclament des voisins
Elles sont quatre familles à subir les «caprices» d’un de leurs voisins depuis 2014. À Camp-Rouillard, Curepipe, ces quelques habitants ne savent plus à quel saint se vouer tant ils sont las de solliciter l’aide des officiers de la municipalité de Curepipe qui n’ont eu de cesse de leur promettre, jusqu’ici, que le nécessaire serait fait d’ici «demain» ou dans encore dans «deux jours», explique *Christophe. Ce dernier, est revenu habiter dans la localité, il y a, à peu près, quatre ans, mais raconte que le problème perdure depuis bien avant, soit 18 ans environ.
Olivier indique qu’en 2014, l’impasse devant sa maison et celle de ses autres voisins a été proclamée publique par les autorités concernées, dont la municipalité de Curepipe. Selon lui, les arpenteurs désignés et envoyés par la mairie avaient estimé que, légalement, cette impasse devait mesurer 1 m 60 x 53 m et lesdites mesures avaient été validées par la municipalité elle-même.
Sauf que, dit-il, la largeur de la ruelle en question a été réduite par un voisin qui clame que le terrain vague se trouvant juste à côté de l’impasse lui appartient. «Mes parents ainsi que les autres voisins concernés par le problème ont abandonné tout espoir car rien n’a pu être fait contre la personne en question, bien que l’affaire a été plusieurs fois rapportée à la municipalité et qu’il y a un cas logé contre elle toujours en cours pour construction illégale.»
Christophe poursuit qu’il s’est lui-même rendu à plusieurs reprises à la municipalité. «Le maire m’a reçu, ils savent que cette personne n’a aucun titre de propriété pour le terrain qu’il a accaparé, et le maire avait ordonné qu’un inspecteur vienne vérifier l’obstruction de ladite impasse, mais personne n’est jamais venu.» Qui plus est, il affirme que le voisin en question a également fait construire une boutique et qu’il commercialise des boissons alcoolisées sans aucun permis. Il dit avoir plusieurs fois alerté les autorités qui lui ont répondu ne pas avoir de transport disponible pour y faire le déplacement sur le moment.
Contacté, l’inspecteur de la municipalité dit être au courant du problème et, qu’effectivement, il y a bien une affaire en cours et que la personne concernée ne se montrant pas coopératif, l’assistance de la police a été demandée pour qu’il puisse se rendre sur le terrain avec ses hommes. Mais Christophe ne l’entend pas de cette oreille et dit que c’est ce qu’aurait dit l’inspecteur, il y a un mois, lorsqu’il était dans son bureau en compagnie du maire.
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