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88 ans d’Anerood Jugnauth: le ministre mentor mord encore

29 mars 2018, 21:43

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88 ans d’Anerood Jugnauth: le ministre mentor mord encore

La pauvreté, la morale, ou encore… Ramgoolam. Au cœur du discours de sir Anerood Jugnauth (SAJ) pour ses 88 ans, ce jeudi 29 mars.

Le ministre mentor remercie son fan club. «Tous les soldats qui» l’ont «accompagné depuis 1963». Le «bon dieu» aussi a sa part de remerciements. Après est venue Lady Sarojini pour son attention et soutien, puis ses enfants, auprès de qui il s’excuse de ne pas leur avoir accordé suffisamment de temps, trop occupé qu’il était avec la nation.

Vient ensuite le chapitre «la pauvreté n’est pas une fatalité». La morale aux Mauriciens «ki pa anvi travay ou oulé gagn larzan fasil». «Avec cette mentalité, on risque de tout perdre, et les gens comprendront ce qu’est la pauvreté noire. J’espère que cela n’arrivera jamais et de toute façon, je ne serai plus là !»

Couplet aussi sur les valeurs, la discipline. Il va «continuer à servir le pays». «Cela ne veut pas dire que je serai candidat la prochaine fois, certainement pas.»

Ramgoolam, démon

Bien entendu, Navin Ramgoolam a eu droit à sa dédicace spéciale. L’ex-Premier ministre «fait croire que c’est lui qui a construit la République. Ce bougre ne manque pas de toupet» !

Il est révolté quand il entend qu’à l’époque de Ramgoolam on vivait mieux.

Il rappelle ses réalisations, sur le dossier Chagos, sa vision 2030, le métro, le salaire minimum…

Il évoque la présidente démissionnaire Ameenah Gurib-Fakim, en disant que certains se sont servis «de son malheur pour essayer de faire un coup d’Etat». Traitant au passage Ramgoolam de démon, «Maha Lanka», qui, en tandem avec «cotomili», vont jouer sur le dos du peuple.

Donc Navin Ramgoolam (toujours Maha Lanka) «devra marcher sur son cadavre avant de pouvoir toucher un bout de cheveu de Pravind ou d’un soldat». Aux prochaines élections, «ou pou ena swa ant enn gunda ek enn batiser fode pa fer erer»

Le père se dit fier du fils. 

Son fils qui lui aussi s’est dit fier, est revenu sur le parcours du ministre mentor qui a «donné 55 ans de sa vie au progrès du pays». Rappelant que SAJ est le seul à avoir participé aux discussions de Lancaster House (en 1965) encore en vie.

Le Premier ministre a évoqué la vision de son père, son «amour pour le pays». A salué son patriotisme, a dit sa fierté de s’être épanoui avec «une telle personnalité, un «bon guide, un bon mentor», pour lui, son gouvernement et la population en général. Sans oublier sa mère, de qui il a beaucoup appris aussi. Il a confié avoir eu beaucoup «d’argumentations » avec son père.

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