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Ville des fleurs : on vous met au parfum

30 mars 2018, 00:45

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Ville des fleurs :  on vous met au parfum

Pour ceux qui n’aiment pas l’animation, l’agitation, passez votre chemin. Des rues qui grouillent de monde, comme des abeilles qui butinent un tournesol. Des voitures qui paillonnent dans le centre-ville, des automobilistes parfois énervés comme une guêpe en rut. Des commerces, des fast-foods, qui ont fleuri comme des roses en plein désert de béton. Voilà ce qui vous attend à QuatreBornes. Mais pas que…

 Hormis les gaz de pots d’échappement, on y respire la gaieté. Les rues animées, telles des ruches bourdonnantes, donnent le sourire à ceux qui aiment les jungles où il y a de l’action. Les supermarchés, des vendeurs à la sauvette, le marché central, tout ce joyeux bazar attire touristes et Mauriciens, il y en a pour tous les goûts, personne ne reste sur sa faim. Des jardins d’enfants, des librairies, Quatre-Bornes cultive cette ambiance urbaine, où ruelles et artères grouillent de vie, pour ceux qui ont à cœur le contact humain, les sourires volés, les regards en coin.

Le soir, les oiseaux – ou plutôt oiselles – de nuit y trouvent également leur place, quand les rideaux de fer ont fermé les yeux. Sous le ciel étoilé, alors, bars et pubs forment un sympathique cocktail pour ceux qui veulent prendre un verre entre amis, après le boulot, ou pendant le week-end.

Les néons verts des pharmacies, rouges des restaurants, dépeignent cette âme citadine qu’apprécient tant ceux qui ont la bougeotte. Si toutes les facilités sont à portée de main, les pieds ne sont pas en reste. Pour les promeneurs du dimanche ou les joggeurs à la foulée aguerrie, circuits, parcs, jardins et piscine, du côté du Pavillon, par exemple, feront leur bonheur.

Sinon, il y a la gare, qui ne mérite pas vraiment «enn dernié régar», tant il y manque de vie, dira le boute-en-train. Sous le kiosque, les chauffeurs de taxi attendent les clients en jouant aux dominos, en analysant l’actualité.

Justement, le paysage est amené à changer avec l’avènement du Metro Express. La «BelleRose» finira-t-elle en fleur fanée ? Y laissera-t-elle des plumes, des feuilles ? En attendant, humons le doux parfum du bien-être.