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Goodlands: l’insécurité et la drogue au centre des discussions
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Goodlands: l’insécurité et la drogue au centre des discussions
Il est convaincu que les problèmes au village de Goodlands ne peuvent être résolus par le seul conseil de district de Rivière-du- Rempart. Aussi, Goy Damri a organisé une réunion avec plusieurs organismes pour trouver des solutions à long terme.
Cette réunion pendant la semaine écoulée du président du village de Goodlands, avec les représentants de divers organismes tels que la police, la Central Water Authority, le Central Electricity Board, le conseil de district, ainsi que les représentants de plusieurs ministères, avait pour but de dénoncer tous les problèmes que rencontrent les villageois de Goodlands. Ces derniers ne peuvent pas uniquement compter sur le soutien du conseil de district de Rivièredu- Rempart. «Nou tou bizin met lamé a la pat», soutient Goy Damri.
«Tou bann doléans ki ena nou pou fer suivi ek minister», annonce-t-il. Le plus gros problème c’est que les villageois ne se sentent plus en sécurité, selon le président du village. «La polis pé fer so devwar, mé bizin ena plis travay de zot par. Ena tro boukou fléo la drog dan vilaz. Mem ti zanfan pe retrouv zot ladan», explique-t-il. D’ajouter que les cas de vol se multiplient car il y a de plus en plus de toxicomanes. «Kan zot pa gagn ladrog, ki zot pou fer ? Oblizé kokin ! Pou zot, prizon enn détay sa.»
De plus, sur la route principale du village, les habitants ont relevé que pas moins de cinq endroits nécessitent l’installation de drains de toute urgence. «Lépok lapli, dimounn bizin mars lor lari.» Qui plus est, il déplore l’insécurité grandissante sur les routes, comme les trottoirs en piteux état et les mains-courantes, qui sont quasi inexistantes.
«Les cas de vol se multiplient car il y a de plus en plus de toxicomanes.»
«Mo bien bizin lalimier lor simé. Inn fer demann ek minis dé banané. Pé ankor atann», avance-t-il. Le fait que les routes ne sont pas assez éclairées la nuit constitue un grand risque d’accident. D’ailleurs, rappelle-t-il, Goodlands a été témoin de plusieurs accidents mortels ces dernières années. De plus, souligne-t-il, «kot ena pou met kaméra, bizin met kaméra».
Goy Damri affirme qu’année après année, le nombre d’habitants dans le village ne cesse de croître. «Sauf que le nombre de policiers reste inchangé. Il faut revoir cela, car nous notons que nous n’avons pas assez de patrouilles, notamment dans les jardins et des lieux retirés. » Il tient à tirer la sonnette d’alarme car plusieurs toxicomanes fréquentent le parcours de santé de la région. Or, dit-il, ce parcours de santé est destiné aux villageois. «Ena al fer enn ti lekzersis, ena amenn zot zanfan…»
En clôturant la réunion, Goy Damri a une nouvelle fois attiré l’attention des autorités sur les problèmes de drogue synthétique. «Ek mo prop lizié monn trouvé ki ena plas pe van sa Rs 100», avance-t-il. Il dit souhaiter avoir la collaboration de la police pour des «contrôles de routine» régulières à des endroits stratégiques.
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