Publicité

Camp Thorel: elle vit avec 25 chiens au grand dam de ses voisins

3 avril 2018, 21:45

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Camp Thorel: elle vit avec 25 chiens au grand dam de ses voisins

Ce cas a été rapporté plusieurs fois. Mais Janita Goorjhun, une habitante de Camp Thorel, continue à garder ses 25 chiens. Ses voisins, eux, disent n’en plus pouvoir de cette situation. Entre odeur pestilentielle, aboiements à n’en plus finir ou encore négligence alléguée par rapport aux animaux, des voisins ont tout fait pour qu’on lui enlève ses chiens. Sauf que Janita Goorjhun menace de se suicider si on la prive de ses animaux de compagnie.

Joint au téléphone, un fonctionnaire des services de Mauritius Society for Animal Welfare (MSAW) explique qu’ils n’ont pas le droit de confisquer les chiens de Janita Goorjhun. «Nous devons impérativement avoir un premier contact avec la personne concernée avant tout pour décider de la marche à suivre. Dans le cas de Janita Goorjhun, ce sont les policiers de Quartier-Militaire qui auront pour tâche d’aller lui parler pour lui expliquer la situation.»

Toutefois, du côté des organisations non-gouvernementales (ONG), c’est un autre son de cloche. Au dire d’Usha Oodit du Pink Pony Charity Trust, «boukou dimounn pa konn la lwa. Dan Animal Welfare Act, pa fer mansion komié zanimo ou kapav ou pa kapav ena dan ou la kour», explique-t- elle. D’ajouter qui plus est, que les chiens de Janita Goorjhun sont tous en règle et sont stérilisés.

Mercredi dernier alors que la MSAW allait se rendre sur place, les membres de plusieurs ONG se sont déplacés empêcher que cet organisme ne prenne les chiens. «Nous étions là depuis 9 heures 30 et je peux vous assurer que j’ai même fait un live Facebook. Les chiens ne font pas du tapage comme le disent les voisins», explique Usha Oodit.

Elle ajoute qu’elle a contacté un avocat et un avoué au cas où les choses se passent mal. «Mo pa koné si sertenn dimounn pe kontan ceki pe ariv madam la. Si vremem li sisidé, zot pou ena sa lor zot konsians», souligne-t-elle. Janita Goorjhun considère ces chiens comme des membres de sa famille. Elle ne peut vivre sans eux. «Mo kapav pena nanié mé mo bann lisien zamé finn mank manzé