«Le promoteur savait quelles sont les démarches à faire avant de commencer la construction d’un bâtiment. Ce n’est pas la première fois qu’il y a des amendements à la Pouce Stream Act.» C’est ce que nous a répondu le ministre du Logement et des terres, Mahen Jhugroo hier. «Le promoteur doit assumer ses responsabilités.»

Après les débats au Parlement, le mardi 3 avril, sur le Pouce Stream (Authorised Construction) Amendment Bill,  le directeur général de Promotion and Development (PAD) Ltd, René Leclézio, a fait part, hier, mercredi 4 avril, durant la matinée, de la décision d’abandonner le projet de construction d’un balcon qui devait surplomber le ruisseau, tout en faisant partie du Caudan Arts Centre.

 Il affirme que «le ministère nous a induits en erreur, en nous faisant croire qu’il ne s’agissait que d’un simple règlement», en ajoutant qu’il s’agit «d’un projet communautaire qui va bénéficier aux artistes et à l’ensemble des écoles de Port-Louis et non pas d’un projet commercial. Cela me dépasse pourquoi les politiciens s’acharnent dessus».

Invité à se prononcer sur les points soulevés par l’opposition mardi, Mahen Jhugroo a affirmé qu’il ne pouvait parler pour eux, mais qu’à son humble avis, «l’opposition n’est pas contre le projet. Il faut juste suivre les procédures. Et enlever les piliers qui sont dans le ruisseau du Pouce actuellement.»

Le ministre a ensuite réaffirmé qu’«il ne faut pas mal prendre l’affaire. Il faut juste que le promoteur respecte l’ordre des choses et la loi. Qu’il respecte les règles, comme pour toute demande de permis de construction reçue par la mairie. Quand les piliers seront enlevés, la construction pourra reprendre. Il doit assumer ses responsabilités.»