La musique est l’univers d’Yvette Dantier. «Je vis de ça», explique-t-elle. Avant d’ajouter : «Mais j’adore la lecture. Des fois, je ne me sens pas bien quand je ne lis pas beaucoup. Dernièrement, je n’ai pas eu le temps de lire autant que j’en ai l’habitude et cela me manque. Je sens que mon cerveau n’est pas alimenté et cela me dérange !»

C’est vers l’âge de 14 ans qu’Yvette Dantier découvre les joies de la lecture. «À l’époque, c’était surtout des romans à l’eau de rose. Durant les vacances, j’en dévorais deux par jour. Je ne quittais pas mon bouquin. Je lisais pratiquement du matin au soir. Je passais mon temps à lire assise dans une chaise longue et j’avais tout le temps mal au dos. Quand il y avait école je ne quittais pas mes livres pour autant. Je lisais en mangeant. Je lisais partout», raconte-t-elle avec un brin d’humour.

Histoire d’amour

En grandissant, Yvette Dantier décide d’abandonner les romans à l’eau de rose. «C’était tout le temps la même histoire», souligne-t-elle. C’est donc sur les romans policiers que la jeune femme a jeté son dévolu. «J’ai découvert un style d’écriture plus intense. On pouvait presque sentir la respiration des protagonistes. J’aime bien les sensations fortes que décrivent les livres, la description détaillée des crimes ou des tortures. Les psychopathes sont intéressants à étudier. Ces livres nous permettent de comprendre ce qui se passe dans leurs cerveaux !» Le roman policier qui l’a le plus marqué est «Level 26» d’Anthony E. Zuiker. «La trame est juste dingue…»

En ce moment, la jeune femme connaît une autre étape dans sa passion pour la lecture. «Actuellement, je suis à fond dans du Paolo Coelho. On m’a toujours conseillé de lire L’Alchimiste mais je ne me sentais pas attirée vers ce genre d’ouvrage. Finalement j’ai commencé à le lire et ça a provoqué un déclic. J’ai enchaîné la lecture des autres œuvres de cet auteur. Je me sens aujourd’hui attirée par les livres qui parlent des quotidiens des gens, de leur vécu.»

Son livre de chevet actuellement ? Avant Toi de Jojo Moyes. «Mais je le lis dans sa version italienne. J’apprends cette langue depuis quelque temps et c’est une façon pour moi de me perfectionner vu que j’aime beaucoup la trame de ce livre. Ce n’est pas facile mais je persévère. Mon compagnon est Italien et cela fait deux ans que j’essaie d’apprendre la langue !»

Entre les livres et Yvette Dantier, c’est une histoire d’amour qui n’est pas près de prendre fin.