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Le Premier ministre: «À chaque fois que le MSM est au pouvoir, le pays progresse»

8 avril 2018, 14:54

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Le Premier ministre: «À chaque fois que le MSM est au pouvoir, le pays progresse»

Tous ceux qui ont «un sens de l’analyse objectif» doivent le concéder. «À chaque fois que le MSM est au pouvoir, le pays progresse.» Et le Premier ministre, Pravind Jugnauth, se dit «fier des réalisations du gouvernement». Il intervenait ce dimanche 8 avril, à l’occasion des célébrations du 50e anniversaire de l’indépendance, à Triolet.

Parmi les réalisations de son gouvernement, le Premier ministre cite l’introduction du salaire minimum. Ainsi que l’augmentation de la pension de vieillesse (NdlR, une promesse électorale), et la pension aux veuves, aux orphelins et aux personnes souffrant d’un handicap. «3 300 familles bénéficient de la pension destinée aux enfants âgés de moins de 15 ans souffrant d’un handicap.»

S’il y a bien quelque chose qu’il a érité de son père, sir Anerood Jugnauth, dit-il, c’est le sens du devoir et du travail accompli. C’est la raison pour laquelle, déclare Pravind Jugnauth, il ne veut pas qu’on fasse ses éloges. Le Deputy Speaker Sanjeev Teeluckdharry et le ministre du Travail, Soodesh Callichurn, n’ont, semble-t-il pas, reçu la consigne. «Je suis le Premier ministre. J’ai la responsabilité de travailler pour le pays.» 

D’ailleurs, souligne le Premier ministre, la population voit la différence entre son gouvernement et l’ancien. «Mo pa dir mo donn lekzamp dan tou zafer, mé mo krwar mo donn lekzamp dan boukou zafer.»

«Mo pa dir mo donn lekzamp dan tou zafer, mé mo krwar mo donn lekzamp dan boukou zafer.»

Pravind Jugnauth s’est également attardé sur l’épisode de la BAI. «Dimounn ti pé dir nou pé fer dominerr.» De lancer une pique à l’opposition qui, dénonce-t-il, «a tenté de donner une connotation communautaire» à cette affaire.  

«La zizman inn tonbé. Zizman dir ti éna enn trou de Rs 12 milliards. Inn tir ziska Rs 1 milliard ki’nn al dan pos sertin dimounn. Sa donn nou rézson.» Le chef du gouvernement est catégorique : «Nous avons réussi à sauver une partie de l’argent des gens. Ils auraient tout perdu. Le gouvernement a injecté de l’argent.» Et de faire une promesse à l’assistance : «Tan ki mo la, nou pou fer enn manier regagn sa larzan-la.» 

Évoquant l’affaire Álvaro Sobrinho, «enn lekzamp zot pa’nn kapav doné». Tandis que dans le cas de Jean-Claude Bastos de Morais, «nous avons gelé tous ses comptes». «Quand il faut agir, nous agissons, mais pas de façon arbitraire», insiste le chef du gouvernement. «Nou azir lor prev.» 

Et de préciser que même s’il est en bons termes avec certaines personnes, «le pays passe avant tout. Je veux que nous puissons marcher la tête haute, que personne ne puisse nous montrer du doigt». 

Le Premier ministre a également exhorter la population à donner un coup de main au gouvernement. «Vous devez comprendre notre message et nosu soutenir.» Après tout, «mwa, mo koné kot mo pé amenn le pei».