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Akasha, des villas de luxe à Tamarin

10 avril 2018, 22:21

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 Akasha, des villas de luxe à Tamarin

D’ici septembre 2019, la première phase du projet Akasha sera une réalité. Quelque 86 villas de luxe sur un total de 125 sortiront de terre et se dresseront sur la côte Ouest, à l’entrée de Tamarin. La société promotrice, Barachois Villas Co Ltd, y injecte Rs 6,6 milliards.

C’est sur une superficie de 25 hectares, soit environ 63 arpents de terre, que ces villas de luxe seront construites. Appartenant anciennement à la propriété de Médine, le terrain, niché en face des montagnes Rempart et Trois Mamelles, longe la rivière pour rejoindre la mer à la baie de Tamarin.

Début des travaux en octobre 2017

Construit sous le régime Property Development Scheme, le projet est le fruit d’un partenariat entre deux associés. L’un d’eux est Cyril How Kin Sang, Chief Executive de Landcorp Capital, société d’investissement et de développement immobilier, ex-Managing Director du groupe Gamma, tandis que l’autre est Pascal Bertrand, directeur de Safran Immobilier, ressortissant français résidant à Maurice, comptant une trentaine années d’expérience dans le développement immobilier à Bordeaux et Paris.

Lancés en octobre 2017, les travaux s’activent sur le site avec déjà la construction de deux villas témoins qui seront prêtes à la fin de juin pour être présentées aux acheteurs potentiels. «Ils pourront voir de près la qualité des travaux, les équipements utilisés, notamment ceux d’isolation pour maintenir une température ambiante tout au long de l’année et d’éclairage, bref un produit fini réalisé selon les normes européennes, assorti d’une architecture cadrant avec le cachet exotique du site», explique Pascal Bertrand.

Les villas, baptisées de plusieurs noms comme Village, Corniche, Hameau, Montagne, Barachois ou encore Arena, sont offertes avec des superficies habitables allant de 300 m2 à 600 m2 et disposant de trois à cinq chambres et des piscines individuelles. Les prix des villas varient de Rs 56 millions à Rs 120 millions, dépendant bien évidemment de leur location sur le site et de leur taille.

Vastes étendues de verdure

Un prix que les promoteurs jugent compétitif sur ce marché compte tenu de la qualité du produit, de son positionnement dans cette région. Mais aussi du choix de construire les villas sur un peu moins de la moitié de la superficie du terrain, donnant la possibilité aux futurs acquéreurs de bénéficier de larges espaces extérieurs avec leurs étendues de verdure.

Les services proposés

Et cerise sur le gâteau : une palette de services proposés allant d’un service de gestion locative, d’une conciergerie, de sécurité et d’entretien, d’un restaurant et bar, d’un centre de remise en forme, d’une assurance de 10 ans sur tous les ouvrages, d’une station d’épuration ou encore d’une navette fluviale permettant aux résidants d’accéder à la plage de Tamarin.

En revanche, aucune activité motorisée ne sera autorisée, les promoteurs voulant protéger l’environnement de ce lieu et l’intimité des propriétaires. Qui dit mieux ?

Des villas témoins en construction. Cyril How Kin Sang, CEO de Landcorp Capital, et Pascal Bertrand, directeur de Safran Immobilier, sont les promoteurs du projet Akasha.

À ce jour, 70 % des villas ont été réservées, ce qui a permis aux promoteurs de mobiliser 70 millions d’euros pour lancer la première phase des travaux. Les acheteurs viennent principalement d’Europe, plus particulièrement de la France et de la Belgique et aussi d’Afrique du Sud. «Ce sont essentiellement des investisseurs impliqués dans des projets à Maurice et qui souhaitent une résidence de luxe ou encore des retraités voulant passer le reste de leur vie dans une île» souligne Pascal Bertrand.

Vérifications bancaires

Et quid des risques de blanchiment d’argent parmi les acheteurs, avec les allégations qui pèsent sur le cas d’Alvaro Sobrinho dans un complexe immobilier ? «Il y a un screening minutieux qui est fait d’abord par l’Economic Development Board, l’ex-Board of Investment, pour dresser le profil de l’acheteur, ensuite la banque prend le relais pour enquêter sur la provenance de ce fonds et une fois satisfaite, elle va donner le feu vert pour finaliser la transaction. Donc, il y a plusieurs étapes par lesquelles un investissement de cette taille doit passer, ce qui élimine du coup tout risque de blanchiment d’argent», rassurent les deux promoteurs.

La société promotrice est satisfaite de l’accueil réservé jusqu’ici à ce projet immobilier. Et estime que s’il y a aujourd’hui une surproduction de villas, le marché trouvera le point d’équilibre dépendant de la demande. «Tout est une question de l’offre et de la demande », soutient Pascal Bertrand.

Akasha, un bien d’exception

Le projet Akasha est financé à parts égales par Safran Immobilier et Landcorp Capital Ltd. La société promotrice est Barachois Villas Co Ltd, au sein de laquelle Safran Immobilier participe à hauteur de 50 % du capital, Landcorp Capital Ltd 40 % et Rhoy Ramlakhan, 10 %.

Les travaux sont assurés par Super Builders, qui est chargée de développer les infrastructures, et Harribey Constructions Océan Indien, qui est responsable de la construction des villas. La conception architecturale a été confiée à Architects Studio, société dirigée par Didier Dove.

À l’heure actuelle, quelque 200 employés sont à l’œuvre sur le site. Au final, 800 personnes y seront affectées, dont une bonne partie viennent des régions avoisinantes.