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Facettes cachées de... Angèle Angoh: l’art et la manière

16 avril 2018, 10:28

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Facettes cachées de... Angèle Angoh: l’art et la manière

Oeuvrer dans la continuité de ses prédécesseurs et parvenir à ouvrir un musée Malcolm de Chazal. C’est l’ambition de la nouvelle présidente du Trust Fund, Angèle Angoh, artiste-peintre, art-thérapeute et enseignante d’art au Fashion and Design Institute.

Êtes-vous une adepte de Malcolm de Chazal ?
Qui ne l’est pas ? Malcolm de Chazal est un tout. J’en parle au présent car ses peintures et ses écrits sont dans l’ordre universel de la vie. Il a le génie d’un Léonard de Vinci et la passion d’un Vincent Van Gogh.

Avant cette nomination, faisiez- vous partie de son Trust Fund ?
Non. J’ai été surprise et très honorée d’être choisie pour le présider. Ce sera une façon d’oeuvrer dans la continuité pour faire vivre l’art de ce grand homme et rencontrer tous ceux qui, avant moi, ont oeuvré pour cette cause, c’est-à-dire Robert Furlong et Tristan Bréville.

Qu’allez-vous y faire ?
Mon souhait est d’ouvrir un musée Malcolm de Chazal pour montrer notre patrimoine culturel.

Que faites-vous durant votre temps libre et durant les week-ends ?
Je fais de l’art. Je plante des laitues en pots que je regarde pousser avant de les transplanter. En week-end, je consacre davantage de temps à mon mari Gérard (NdlR, le juge Angoh, Master and Registrar de la division commerciale de la Cour suprême). Nous allons nager ou découvrir des chasses ou faire des balades en montagne. Je lis beaucoup et je converse avec mes enfants sur Whatsapp. J’essaie de finir l’écriture d’un livre sur le Feng shui qui s’est transformé en livre sur l’art et la spiritualité.

Parlez-nous de votre famille.
Je suis mariée à Gérard et nous avons trois enfants, Shao-Ling, qui signifie sourire et intelligence, âgée de 34 ans, avouée chez Linklaters, à Londres, Mee-Ling, qui veut dire jolie et intelligente, 29 ans, enseignante de piano à Melbourne et qui a aussi son école de musique, et Jason, 24 ans, qui vient de terminer ses études d’ingénieur aux États-Unis. Shao-Ling a un fils, Riley de bientôt deux ans.

Cuisinez-vous ?
Très rarement car j’ai un mari qui cuisine divinement. Il le fait tous les jours.

Gourmand ou gourmet ?
Gourmet.

Un péché mignon ?
Plusieurs. Je ne peux résister aux cacahuètes, aux lentilles noires, aux bouillons et étouffés de brèdes. Et si Gérard veut me faire plaisir, il n’a qu’à cuisiner des frites, de la salade et un gratin de chouchou.

Pratiquez-vous du sport ? Lesquels ?
La natation tous les weekends. J’aime l’ascension aussi. L’an dernier, nous avons escaladé le Machu Picchu. Ma montagne préférée à Maurice est celle des Signaux. À sept ans, je me suis sauvée de la maison à quatre heures du matin pour grimper sur la Montagne des Signaux car je croyais que Moïse y vivait.

Quels livres lisez-vous actuellement ?
Je relis les auteurs chinois traduits en anglais. Comme auteurs mauriciens j’aime Ananda Devi, en raison de son côté obscur, qui m’aide à retrouver un parcours de lumière, la lumineuse Shakuntala Howaldar, Marie-Thérèse Humbert pour sa Montagne des Signaux. Je me fais un devoir de lire les écrits de Malcolm de Chazal.

Qu’écoutez-vous à la radio ?
J’écoute les informations à la radio. J’aime généralement le silence en voiture, car j’écoute mon intuition et mes yeux captent des petites scènes du quotidien.

Et la télévision ?
Gérard est un adepte de télévision, moi moins. Je regarde surtout les informations. Autrement entre 20 et 22 heures, je lis.

Quel type de musique écoutez-vous ?
Les chansons celtiques de Loreena McKennitt, de la musique classique. J’aime aussi le groupe Queen. J’adore chanter et je le fais tout le temps.

Pour vous, c’est quoi le bonheur ?
C’est de pouvoir continuer à rêver de choses extraordinaires comme changer le monde ou abattre des montagnes et en même temps ramasser les miettes des choses qui sont accessibles.

Qu’auriez-vous souhaité réaliser avant de quitter ce monde ?
J’aurais voulu laisser des pensées universelles sur toute cette expérience de vie que j’ai eue et comment la spiritualité et l’art peuvent aider n’importe quelle personne dans n’importe quelle difficulté. J’aurais voulu laisser un sourire sur les lèvres des gens lorsqu’ils pensent à moi et se disent qu’elle a oeuvré et que c’est pour ça qu’elle a bien vécu.