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Collectif urgence toxida: les ONG impuissantes face à l’absence de plan directeur
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Collectif urgence toxida: les ONG impuissantes face à l’absence de plan directeur
«La situation devient ingérable sur le terrain.» Déclaration de Danny Philippe, membre du Collectif urgence toxida (CUT), ce jeudi 26 avril lors d’une conférence de presse. Plusieurs membres du collectif, dont Danny Philippe, Kunal Naik, Rosy Khedoo ou encore Jonathan Narain, s’accordent à dire que face à l’absence d’un plan directeur du gouvernement, les organisations non gouvernementales (ONG) sont impuissantes.
«Il y a urgence, surtout avec la montée des drogues synthétiques. Nous avions tiré la sonnette d’alarme mais certaines personnes au sein du gouvernement avaient dit que nous étions en train de créer une polémique», affirme Kunal Naik. Le travailleur social déplore le manque de communication du ministère de la défense, chargé de ce plan directeur. «Il y a des demandes pour la prévention mais nous n’avons pas d’effectifs.»
De plus, indique le collectif, les ONG sont dans le flou lorsqu’ils luttent contre les ravages causés par les drogues de synthèses. «Par exemple un jeune qui prenait de la drogue de synthèse voulait s’en sortir. Il est parti à l’hôpital mais il ne peut suivre aucun traitement car on ne sait pas ce qu’il y a dans ces drogues», fait valoir Kunal Naik.
«Chaque organisation essaie de son mieux. Plusieurs écoles et firmes font appel à nous pour la sensibilisation. Mais nous sommes impuissants, nous n’avons pas les finances qu’il faut», indique Danny Philippe. Il fait valoir que le gouvernement doit venir de l’avant avec un mécanisme national de prévention pour réduire l’impact des drogues.
«Il y a un rajeunissement et une féminisation de la consommation de drogue», observe Danny Philippe. Pourtant, CUT déplore le manque d’encadrement pour les jeunes sous l’emprise des drogues.
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