Le but : créer un nouveau «cadre de vie» pour la flore et la faune marine. Dans les semaines à venir, trois navires abandonnés seront sabordés par les autorités. Ils se transformeront ainsi en récifs artificiels tout en libérant de la place dans le port.

À Maurice, le sabordage des bateaux a dé- marré dans les années 1980. L’opération a eu un tel succès qu’en 1994, nos récifs artificiels ont été reconnus internationalement et Maurice a décroché la deuxième place au Grand prix international de l’environnement marin, oui capitaine.

Mais avant d’être expédié au fond, le bateau doit être nettoyé de fond en comble. Le choix du lieu où il sera «coulé» est également très important, car ne devient pas récif naturel qui veut. Mais si les choses sont bien faites, peu à peu, les poissons finissent par mordre à l’hameçon.

Ainsi, si ces sites font le bonheur des plongeurs et des photos pour les cartes postales, il n’en demeure pas moins que leur importance va au-delà du côté esthétique. Les récifs artificiels servent aussi à rétablir la continuité des récifs naturels endommagés par les cyclones ou les activités de l’homme.

Ci-contre, une carte indiquant les endroits où des bateaux ont été sabordés au fil des ans. Plongeons.