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La négociation salariale du Central Electricity Board au menu du discours du 1er-Mai
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La négociation salariale du Central Electricity Board au menu du discours du 1er-Mai
Le syndicaliste Jack Bizlall sera à Beau-Bassin, tout près de la place Taxi ce mardi 1er mai dans le cadre de la Fête du travail. Les thèmes qu’il compte aborder ? Les relations industrielles qui existent dans les casinos, à la Central Water Authority, à la Barclays Bank, au SBI Mauritius mais surtout au Central Electricity Board (CEB).
Jack Bizlall est négociateur pour le compte de l’Union of Employees of Central Electricity Board, un des principaux syndicats du CEB. Depuis sept mois, les 2 300 employés de cet organisme parapublic attendent la mise en application du rapport de Beejaye Coomar Appanna portant sur une augmentation salariale de 10 à 15 % et une révision de leurs conditions de service.
Actions syndicales
L’Union of Employees of Central Electricity Board et le CEB Staff Association, un autre principal syndicat, ont décidé d’unir leurs forces pour forcer la direction de l’institution à mettre en pratique le rapport. Ils menacent de déclencher des actions syndicales s’ils n’obtiennent pas satisfaction. Un Joint Negotiating Panel a ainsi été mis sur pied.
Le retard dans l’application des recommandations trouve son origine dans l’amendement effectué à la Finance Act. Cet amendement stipule que les syndicats d’un corps parapublic ne peuvent négocier directement avec leurs employeurs à travers le processus de négociation collective lorsqu’une commission salariale a rendu public son rapport.
Ultimatum de 15 jours
Toutefois, les syndicats du Central Electricity Board ont contesté cette pratique auprès de l’Employment Relations Tribunal et ont obtenu gain de cause. La direction a accepté de négocier avec les deux syndicats du CEB.
«Si d’ici 15 jours, les négociations ne sont pas ouvertes avec les syndicats des employés, nous n’aurons pas d’autre choix que de déclencher des actions syndicales car l’ensemble des employés du CEB est maintenant avec nous», a déclaré le dimanche 29 avril à l’express, Jack Bizlall. Selon le syndicaliste, la grille salariale proposée par la direction du CEB a créé un déséquilibre dans la relativité salariale. «C’est pourquoi nous avons réclamé une augmentation des salaires immédiate de 9 % et avons demandé de continuer à poursuivre les négociations avec le CEB sur une éventuelle augmentation du quantum de contribution au plan de pension.»
Droits acquis
De son côté, Clency Bibi, vice-président de la CEB Staff Association, affirme que cette situation a assez duré et qu’il faut que le CEB s’engage au plus vite à signer un accord avec les syndicats pour la bonne marche des relations industrielles. Tant qu’un accord n’est pas signé, la direction du CEB ne peut enlever les droits des travailleurs acquis après de longues luttes syndicales, martèle-t-il.
Il devait citer en exemple la Retention allowance (allocation visant à encourager les employés à demeurer au sein de l’organisme) qui est sur le point d’être enlevée. Le syndicaliste refuse aussi l’idée de mettre à la disposition du personnel du CEB des option forms pour connaître le nombre d’employés qui sont prêts à accepter les propositions de la direction.
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