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Affaire Sobrinho: l’ICAC tente de monter un dossier contre Maigrot
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Affaire Sobrinho: l’ICAC tente de monter un dossier contre Maigrot
Les projecteurs sont de nouveau braqués sur Royal Park. Nicolas Boullé, notaire de la société, a été convoqué par la commission anticorruption (ICAC), hier, vendredi 4 mai. Son rôle dans cette affaire : il a rédigé tous les documents qui ont circulé entre Royal Park et Álvaro Sobrinho, ainsi que les sociétés de ce dernier.
Les limiers de l’ICAC ont surtout tenté de comprendre le lien qui existe entre Bernard Maigrot, un des Executive Directors de Royal Park, et l’homme d’affaires angolais Álvaro Sobrinho. En effet, dans les milieux proches de l’enquête, on indique que cette convocation ainsi que la descente dans les bureaux de Royal Park, le 26 avril, ont pour objectif d’éclaircir le lien entre eux. D’ailleurs, lors de son interrogatoire, Sydney Bathfield, Chairman de Royal Park, avait, lui, expliqué que Bernard Maigrot avait introduit Álvaro Sobrinho à l’administration de Royal Park.
La première villa achetée par Álvaro Sobrinho semble aussi retenir l’attention des enquêteurs de l’ICAC. C’est ainsi que Nicolas Boullé a été questionné pendant une heure, hier, sur la première acquisition d’une villa du complexe Royal Park par Álvaro Sobrinho. Cet achat a été conclu le 16 novembre 2016, par l’Angolais et son épouse, sous le Real Estate Scheme. Cela lui a coûté la bagatelle de Rs 52 millions. Nicolas Boullé a rédigé l’acte notarié de cette vente.
Dans les milieux proches du Board of Investment, on explique qu’il est normal que l’achat de cette villa ait été accepté et pas celle des 34 autres. «Pour l’achat d’une seule villa, la décision n’a pas besoin d’être ratifiée par le board», indique-t-on. La raison est que le risque de blanchiment d’argent est moindre. En outre, une letter of comfort de la banque internationale d’Álvaro Sobrinho a dû être fournie à Nicolas Boullé.
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