Jean Kevin Poynee est libre en attendant le verdict de son procès en appel. Ce peintre de 25 ans a dû payer Rs 100 000 pour recouvrer la liberté conditionnelle, devant la cour intermédiaire. Il doit également signer une reconnaissance de dette de Rs 100 000 et se rendre au poste de police tous les jours. Il doit de surcroît être muni d’un téléphone portable qu’il n’utilisera que pour répondre aux appels de l’Anti-Drug and Smuggling Unit.

Le jeune homme a demandé la libération provisoire après avoir interjeté appel de son jugement. Il avait été reconnu coupable de possession de 0,13 gramme d’héroïne d’une valeur marchande de Rs 2 000. Il avait écopé d’une amende de Rs 50 000 et de quatre ans de prison, fin avril. Jugeant cette peine excessive, l’accusé, par le biais de son avocat, Me Hisham Oozeer, a interjeté appel devant la Cour suprême.

Clémence de la cour

Qui plus est, lors de sa comparution fin avril, Jean Paul Kevin Poynee avait plaidé coupable. Et Me Erickson Mooneapillay, qui l’a représenté en cour intermédiaire, avait demandé la clémence de la cour. Il avait déclaré que client a exprimé des remords et a coopéré avec la police. Par ailleurs, le rapport du Forensic Science Laboratory n’a communiqué aucun élément sur la pureté de la drogue saisie, avait-il avancé.

Cette affaire remonte à 2017. Des limiers de la brigade antidrogue ont effectué une fouille au domicile de Jean Paul Kevin Poynee, à Curepipe. Ils ont découvert 0,13 gramme d’héroïne. Le peintre a expliqué aux enquêteurs qu’il comptait partager la drogue avec ses amis. Il a été arrêté.