Une exposition pour retracer les moments phares de l’école. La danse du dragon ou encore une parade de la police… Ce sont là les quelques activités organisées, le vendredi 11 mai, par l’école primaire Jean Eon pour célébrer ses cent ans d’existence.

Les 292 élèves de l’école ont assisté à une messe dans la matinée du vendredi 11 mai. Par la suite, écoliers et parents ont participé à toute une panoplie d’activités. «Nous avons voulu, par exemple, à travers des posters éducatifs, retracer les cent ans de l’école», explique Jean Noël Korain, le maître d’école.

En sus de cela, une parade de la police a été organisée, avec l’excellent orchestre de la force policière, ainsi qu’une danse du dragon. «La parade a démarré au poste de police de Grand-Gaube pour finir sur le terrain de football de la localité. On profite de l’occasion pour dire un grand merci à la force policière pour sa collaboration. Les officiers font un travail admirable», souligne le maître d’école.

La journée de vendredi a aussi été marquée par la projection d’un film retraçant toutes les compétitions auxquelles les élèves ont participé. «Il y a aussi eu le lancement de notre magazine de l’école pour l’année 2017-2018. C’est une première pour nous.»

Mais d’où cet établissement, dirigé par la paroisse de St-Michel avec la collaboration étroite du prêtre Jacques Harel, tient-il son nom ? À ses débuts, en 1917, l’école primaire était connue comme St Michel RCA. Tout comme l’église, qui se situe à proximité. Puis, en 1982, elle a été rebaptisée Jean Eon, en mémoire d’un prêtre français qui a passé sa vie à se dévouer pour l’éducation des enfants de Grand-Gaube.

Jean Noël Korain explique que c’est aussi en 1982 que l’école a été construite en pierres, grâce à un don du gouvernement français. «L’école a pendant longtemps été utilisée comme camp de vacances par les enfants de la région.»