Partir du fait que «contemporain» signifie simplement «actuel». Pour inviter, «tous ceux qui savent peindre et dessiner», à se manifester. C’est ainsi que Thivy Naiken, directeur de la National Art Gallery (NAG) présente le premier Salon d’art contemporain pour tous, qui se tiendra en juin prochain. Date limite de participation : le vendredi 18 mai.

«Nous voulons démocratiser l’art», insiste-t-il. Le néophyte pourra exposer, «dans les mêmes conditions que les professionnels». Le but est aussi d’attirer le public, «qui ne fréquente pas les galeries d’art traditionnelles». Sorte de pendant de l’art pour tous, la NAG souhaite également organiser une exposition ayant pour thème Patrimoine et peinture, où défileront les grands noms: Chazal, Masson, Charoux etc. «Tout dépend des assurances et des œuvres qui nous seront prêtées.»

Pour sa part, Darmarajen Veerasamy, président de la NAG le reconnaît : «L’objectif principal de la NAG est de promouvoir l’art, mais nous n’avons pas d’espace d’exposition.» L’institution, qui existe depuis 1999, n’est une galerie que de nom. «Le ministre des Arts et de la culture, Pradeep Roopun, a annoncé que ce sera peut-être à la Citadelle».

Thivy Naiken précise : «La dignité de l’institution est d’avoir un toit. Nous avons visité la Citadelle récemment. Une rénovation est en cours et un es- pace y sera dédié à la NAG.» Il affirme que la possibilité d’utiliser d’autres espaces est à l’étude. Un Memorandum of Understanding avec la mairie de Beau-Bassin–Rose-Hill, pour des expositions au Plaza, est en voie de finalisation. «Nous souhaitons organiser des expositions qui durent dans le temps et qui intéressent le grand public.» Par exemple, une exposition, «d’œuvres anciennes pendant trois mois, couplée à des solos et des collectifs d’artistes». L’intention est de négocier avec les autres mairies qui ont une galerie d’art : SSR à Quatre-Bornes, Malcolm de Chazal à Curepipe.