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Discrimination alléguée: une athlète réclame Rs 300 000 à une fédération et obtient… Rs 25 000

18 mai 2018, 09:45

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Discrimination alléguée: une athlète réclame Rs 300 000 à une fédération et obtient… Rs 25 000

Elle disait être victime de discrimination. La cour intermédiaire (civil) note toutefois qu’elle n’a pu prouver ses dires. Résultat : alors que cette athlète réclamait Rs 300 000 de dommages moraux à la Fédération mauricienne de triathlon, elle n’a obtenu que Rs 25 000. La décision est tombée hier, jeudi 17 mai.

Dans sa plainte, l’athlète raconte qu’elle pratique plusieurs disciplines sportives depuis toute petite. En février 2007, dit-elle, la Fédération mauricienne de triathlon a demandé aux athlètes de signer une charte. Ils y prenaient l’engagement de ne participer à aucun entraînement ou compétition autre que le triathlon, au cas où ils seraient sélectionnés pour faire partie de l’équipe nationale de triathlon dans le cadre du Championnat de l’All Africa Triathlon (AATC) en avril 2007.

La plaignante a toutefois refusé d’y apposer sa signature, ne voulant pas se limiter qu’au triathlon. Depuis, dénonce-t-elle, elle serait victime de discrimination. Elle en veut pour preuve le fait qu’elle n’a pas été sélectionnée pour l’AATC.

 Version modifiée en Cour

Au dire de la jeune femme, la Fédération mauricienne de triathlon a agi de façon discriminatoire envers elle. Elle explique que le bilan de sa performance n’a pas été soumis au Mauritius Sports Council (MSC) pour l’Annual Awards et les National Awards 2007. Qui plus est, lors de la cérémonie, l’athlète soutient avoir été ignorée par le représentant de la Fédération.

Toutefois, sa version n’a pas été retenue par le magistrat. «I find it plausible the explanation of the representation of the Defendant that the charter was to ensure the physical integrity of the athletes being trained for the pre-selection for the AATC…» Le magistrat estime, dans la foulée, que la plaignante n’a pu prouver la nature discriminatoire de la charte.  

Du reste, note le magistrat, «she changed her version to say she was seated with strangers whereas she stated before, that she was made to stand at the rear of the room». La seule faute de la Fédération mauricienne de triathlon, estime le magistrat, c’est de ne pas avoir soumis au MSC le nom et la performance de l’athlète.