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Le quotidien d’un astucieux éleveur de vaches
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Le quotidien d’un astucieux éleveur de vaches
«Zordi res zis enn dé marsan kouma mwa.» Mustapha Ali Choychoo, de Grande-Retraite, n’est pas un éleveur comme les autres. Car tout ce qui est produit par ses vaches, il finit par les rentabiliser pour arrondir ses fins de mois. Quinze ans que cela dure…
C’est aussi par tradition que la famille Choychoo a plongé dans cet univers. Les grands-parents de Mustapha Ali Choychoo se livraient également à cette activité. «Mo finn komans par nouri enn sel vas. Zordi, mo éna sink», lance-t-il tout fier.
Mais qu’à cela ne tienne, son quotidien n’est pas de tout repos. Mustapha Choychoo, également employé d’hôtel, confie qu’élever des vaches, c’est un travail sans relâche, «7 jours sur 7». Il faut nourrir les bêtes deux fois par jour, chercher le fourrage loin de la ferme, veiller à leur bonne santé, les traire… Un métier qui requiert aussi du temps, des sacrifices et un véritable dévouement.
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Pour l’aider dans ses tâches, il peut compter sur sa femme. «Elle se réveille à 4 heures du matin, va chercher de l’herbe, trait les vaches…» Dans l’après-midi, il vient ensuite en renfort.
Est-ce un métier rentable ? L’éleveur explique que tout chez la vache peut être rentabilisé : le lait, le fumier, sans compter le manteg (beurre clarifié) ou encore, le fénouss. Avec une vache, il peut récolter environ 15 litres de lait. Il les vend dans la région après 17 heures, en sortant du travail. La bouteille coûte Rs 50.
Après tant d’années, Mustapha Choychoo peut se targuer d’avoir une clientèle toute constituée. Une clientèle acquise au gré de son dur labeur avec sa femme.
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