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Le Dr Rehman Jaufeerally perd son procès en réclamation contre l’État

23 mai 2018, 20:00

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Le Dr Rehman Jaufeerally perd son procès en réclamation contre l’État

L’État avait déclaré son poste de Specialist/Senior Specialist  au ministère de la Santé vacant. Se sentant lésé par cette décision, le Dr Fazlur Rehman Jaufeerally a donc poursuivi l’État devant la Cour suprême, lui réclamant des dommages de Rs 5 millions. Dans son jugement rendu mardi 22 mai, la juge Nirmala Devat a rejeté la réclamation du médecin. 

La juge considère qu’en déclarant le poste de ce médecin vacant, l’État n’a pas enfreint les termes et les conditions de l’emploi de ce dernier. L’État, a indiqué le juge, n’a commis aucun abus de droit.

Le Dr Jaufeerally a fait une demande le 8 janvier 1999 pour un congé sans solde de deux ans. N’ayant obtenu aucune réponse à sa demande, le médecin a changé d’avis. En février 1999, il a fait une nouvelle demande de congé sans solde pour trois mois pour des raisons personnelles. Il voulait aller à Singapour pour une période courte afin d’évaluer la situation et ainsi se décider s’il allait rester pour une longue période. Sa demande de congé a été approuvée le 19 mai 1999 avec effet au 1er mars 1999. Après avoir passé trois mois dans ce pays, il a décidé de prolonger son séjour pour deux ans.

Expiration de son congé

Dans une lettre en date du 7 juin 1999, le ministère de la Santé l’informa qu’il n’avait pas repris son poste au 1er juin 1999 à l’expiration de son congé de trois mois. Il n’a donné aucune explication pour la prolongation du congé. Le ministère de la Santé lui a fait savoir que son absence à compter du 1er juin 1999 serait considérée comme pas autorisée. 

Le plaignant a informé le ministère de la Santé, le 15 juin 1999, qu’il ne peut reprendre son travail pour des raisons personnelles. Le Dr Jaufeerally a soutenu que c’est en décembre 2005, quand il a fait une demande pour une retraite anticipée, qu’il a su que son poste a été déclaré vacant le 22 juin 2005.

Dans sa décision, la juge indique que si le plaignant était sincère pour retourner travailler à Maurice, il aurait dû écrire au secrétaire permanent de ce ministère réclamant une extension du délai. C’est une tactique dilatoire de la part du plaignant, estime la juge. Étant un professionnel, a déclaré la juge, le plaignant ne peut utiliser such lame excuses as a cover-up pour sa conduite irresponsable envers les nombreuses demandes de son employeur de reprendre son travail, a fait remarquer la juge.