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Rugby: les Mauriciennes se frottent à l’élite africaine

24 mai 2018, 21:00

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Rugby: les Mauriciennes se frottent à l’élite africaine

C’est un nouveau chapitre du rugby féminin qui est écrit. Les joueuses de la sélection nationale à 7 prennent l’avion ce matin en direction du Botswana, où elles disputeront, ce week-end, l’Africa Women’s Seven.

Maurice va jouer dans la cour des grands. Nos filles côtoieront, effectivement, lors de ce tournoi, les meilleures équipes du continent. On y retrouve la nation hôte, le Kenya, la Tunisie, Madagascar, l’Ouganda ainsi que le Zimbabwe, le Maroc, le Sénégal et la Zambie. L’Afrique du Sud, vainqueur de la précédente édition, est absente, étant engagée, cette saison, sur la HSBC World Rugby Seven Series. Néanmoins, les noms cités suffisent à dissiper toute illusion chez nos filles. En d’autres mots, leur tâche s’annonce compliquée.

Depuis leur participation au dernier tournoi de l’AROI, les Mauriciennes n’ont cessé de progresser.

Elles en sont conscientes. Loin d’elles, d’ailleurs, l’idée d’aller jouer, à Gabarone, les premiers rôles. Mais, pas question non plus de s’y rendre sans objectif. «Vu le lot, si on peut accrocher ne serait-ce qu’une victoire, on considérera la mission comme accomplie», lâche le coach, Nicholas Albert.

Et ça, c’est réalisable. Compte tenu, souligne le coach, du fait que le rugby féminin local est sur une phase ascendante. Un constat fondé sur les progrès qu’ont montrés les filles lors du dernier tournoi de l’Association rugby océan Indien (AROI), tenu à l’île de la Réunion. «Leur approche dans les confrontations indiquent qu’elles ont passé un cap dans leur évolution. Maintenant, il s’agit de poursuivre cette progression.»

Pour ce faire, Nicholas Albert a élaboré son programme d’entraînement justement en fonction des forces et faiblesses notées chez ses protégées lors de l’AROI. «Pendant les six dernières semaines, on a beaucoup travaillé pour réajuster certaines choses, notamment au niveau du positionnement et sur la défense. Ce qui a débouché sur un jeu plus discipliné, un collectif plus efficace. Ajouté à la motivation qui anime tout un chacun, le dynamisme qui plane sur le rugby mauricien en général, on peut espérer un bon tournoi de la part des filles.» Dans cette perspective, le coach se réjouit de pouvoir disposer de trois expatriés dans sa sélection, soit Céline Lagesse, Rachel Adam (toutes deux du Stade Toulousain) et Sophie Jacques (Loughborough University). «Avec leur expérience, elles tirent le groupe vers le haut.»

Maurice a été tirée dans la Poule C en compagnie du Maroc, du Botswana et de la Zambie. La sélection nationale jouera un premier match face à la sélection botswanaise. Le deuxième match sera soit contre le Maroc soit face à la Zambie.

On ne peut que souhaiter à nos joueuses de vivre à fond et de prendre le maximum de cette formidable expérience que représente l’Africa Women’s Seven.

La sélection Mauricienne

Amélie Ritter (capitaine),
Sarah de Comarmond (vice-capitaine),
Stéphanie Domaingue,
Rachel Adam,
Valérie Arlanda,
Sophie Jacques,
Francine Kheejoo,
Céline Lagesse,
Philipa Summers,
Floriane St-Louis,
Sheron Amoordon,
Bianca Zoile

Entraîneurs: Nicholas Albert, Gérard Guidi

Déclaration du DTN: «Un marqueur dans leur parcours»

<p>Une récompense pour leur travail. Pour leur dévouement. Voilà comment le Directeur technique national (DTN), Jean-Baptiste Gobelet, voit la participation des Mauriciennes à l&rsquo;&laquo;Africa Women&rsquo;s Seven&raquo;. &laquo;Elles ont fait un tournoi encourageant à la Réunion. Par la suite, elles ont démontré beaucoup d&rsquo;envie dans leur travail. Se retrouver parmi l&rsquo;élite africaine n&rsquo;est pas donné à tout le monde. C&rsquo;est définitivement un marqueur dans leur parcours. Un stimulant pour la progression. Aux Mauriciennes maintenant de tout donner pour revenir avec, au moins, une victoire.&raquo;</p>

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