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Drogue: «Les campagnes de la NATReSA ont touché plus de 20 000»

24 mai 2018, 21:24

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Drogue: «Les campagnes de la NATReSA ont touché plus de 20 000»

«Le NATReSA travaillait en collaboration avec des organisations non gouvernementales non seulement pour réhabiliter les drogués mais aussi pour conscientiser les Mauriciens.» Propos de l’ancien responsable de la National Agency for Treatment and Rehabilitation of Susbtances Abusers (NATReSA). Il réagit après l’aveu du Premier ministre, sur le démantèlement de cet organisme en 2015, au Parlement.

Lors de la Private Notice Question (PNQ) du 15 mars, axée sur la drogue, Pravind Jugnauth a soutenu que le démantèlement de cet organisme «a été une erreur». Il y a une dizaine de jours, la ministre de l’Éducation a annoncé la mise sur pied d’une unité pour conscientiser les étudiants sur les méfaits de la drogue synthétique.

Vishnu Bundhun se souvient encore que les deux années précédent le démantèlement de la NATReSA, l’organisme avait déjà entamé une campagne de sensibilisation dans les collèges. «Nous avons dans un premier temps visé 100 étudiants dans les collèges. Le but était de mener une campagne destinée à 10 000 étudiants. On se souvient de cette drogue synthétique connue comme le Black Mamba. Elle commençait à inquiéter des parents et des responsables des collèges. Nous avons mis une demi-douzaine des employés de la NATReSA pour cette campagne de conscientisation et nous avons touché près de 20 000 étudiants dans un deuxième temps.»

D’ajouter que «maintenant le ministère a décidé de mettre sur pied une unité pour conscientiser les étudiants. On a perdu trois années et la situation de la drogue chez les jeunes est devenue plus qu’alarmante».

Preety Ramjuttun, la présidente de la Government Secondary School Teachers’ Union (GSSTU), explique d’ailleurs que la NATReSA abattait un gros travail de sensibilisation. «Nous savons tous comment la NATReSA a travaillé d’arrache-pied dans les collèges pour sensibiliser les jeunes sur les effets de la drogue et malheureusement on constate que c’est ce qu’on manque. D’autant plus que la situation de nos jours est alarmante.»