Il s’est dit «choqué» par l’ampleur de l’empiétement sur les plages du Nord. Mahen Jhugroo, ministre du Logement et des terres, a fait un constat à Grand-Baie, Pereybère, Bain-Boeuf et Cap Malheureux, entre autres, ce mardi 29 mai. Une série de visites qu’il a débutée il y a 15 jours à Pointe-d’Esny et Blue-Bay.

«Il y a eu un laisser-aller. Les accès sont bloqués soit par des cordes, des poteaux, des murs, soit par des constructions», dénonce Mahen Jhugroo. Les conditions du bail des propriétaires de bungalows doivent être revues, dit-il. «Nou pa pou less bann dimounn ki éna lease agreement zwir.»

Dans la foulée, le ministre Jhugroo a exprimé le souhait qu’il y ait un accès à la plage tous les 500 mètres. D’ores et déjà, il a ordonné que des lettres soient rapidement envoyées aux détenteurs de bail afin que les panneaux installés devant leurs campements soient enlevés. Il cite l’un d’eux, où l’on peut lire : «Plage privée. Stationnement interdit».

«Tou dimounn péna kanpman pié dan lo. Nou enn caring government. Nou fer de sort ouver laplaz pou ban dimounn anba lésel», insiste Mahen Jhugroo. Son souhait : que tous les Mauriciens aient l’occasion de «bat bis dan bor lamer».

<p>Grand-Baie &ndash; de nombreuses structures empiètent sur la plage</p>

<p>Pereybère (Pointe-d&rsquo;Azur) &ndash; empiétement sur la plage. Des structures ont été construites. Des poteaux, des cordes installés jusqu&rsquo;au High Water Mark.</p>

<p>Bain-Boeuf &ndash; pas d&rsquo;accès à la plage. Des campements ont été construits sur l&rsquo;accès qui mène à la plage.</p>

<p>Cap-Malheureux &ndash; sur 1 km, il n&rsquo;y a pas d&rsquo;accès.</p>

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