«Beaucoup de mesures à caractère social», estime le président de Business Mauritius, Cédric de Spéville. Dans sa première première réaction postbudgétaire, il tient également à saluer les mesures prises par le ministre des Finances, Pravind Jugnauth, pour consolider les secteurs économiques traditionnels, notamment l’industrie locale et le secteur financier.

L’investissement dans la construction d’un brise-lame et les infrastructures portuaires afin d’améliorer la productivité est également applaudi. Sentiment favorable également pour les «incentives» annoncés pour soutenir les industries locales et exportatrices. «Un secteur qui doit demeurer un pilier pour notre économie», soutient Cedric de Speville. 

La satisfaction est de mise quant à l’annonce sur le «Gender maintreaming» en vue d’augmenter la contribution des femmes au Produit intérieur brut (PIB).

Prenant la parole, le Chief Executive Officer de Business Mauritius, Kevin Ramkhelawon, a souligné le besoin urgent de sauver le secteur sucre. «Il faut maryé piké pour faire avancer les choses dans le secteur qui passe par des moments difficiles», affirme pour sa part Cédric de Spéville. Pravind Jugnauth a annoncé un comité ministériel pour se pencher sur le dossier. 

Quelques déceptions toutefois sur les changements liés au Corporate Social Responsibility (CSR), le maintien de la Corporate tax de 15 % mais aussi le secteur des telecommunications, qui n’a été très gâté cette année.