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Auto-école: Manoj Rajkoomar saisit la brigade anticorruption
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Auto-école: Manoj Rajkoomar saisit la brigade anticorruption
Y a-t-il eu maldonne dans des allocations de contrats pour former les moniteurs des moto-écoles ou encore d’autres projets des formations des conducteurs ? Manoj Rajkoomar, le secrétaire de la Fédération des moniteurs des auto-écoles, en est convaincu. Il a pris rendez-vous avec des enquêteurs de l’Independent Commission against Corruption (ICAC) pour dénoncer des pratiques qu’il estime douteuses.
Ayant siégé au sein de plusieurs comités, le moniteur croit comprendre qu’un proche du ministère des Infrastructures publiques et du transport en commun a des intérêts avec des compagnies qui ont décroché des contrats ou qui sont sur le point d’être engagées par le ministère. «J’ai été témoin de conversations qui ne sont pas rassurantes. Pendant toute ma carrière, je n’ai pas eu de problème. C’est pour cette raison que j’irai à la commission anticorruption pour tout dénoncer», dit-il.
Formation des moniteurs
Un des projets que Manoj Rajkoomar a en tête, c’est la formation de moniteurs d’auto-école, un projet du ministère des Infrastructures publiques et du transport en commun. «Normalement, c’est le Mauritius Institute of Training and Development qui aurait dû s’en charger, mais il semblerait que le contrat sera alloué à une société privée», fait-il ressortir.
Par ailleurs, depuis plusieurs semaines, les moniteurs d’auto-écoles se demandent quelle société décrochera le contrat pour les former. Deux groupes sont en lice.
Les deux groupes en lice
Le HSE Consultant a fait une offre de Rs 17 millions tandis que son concurrent, le CFPM Ltée, a proposé Rs 35 millions. Cette dernière n’a qu’une année d’existence tandis que le HSE Consultant est en activité depuis huit ans. Au sein des associations des moniteurs d’auto- école, l’on soupçonne qu’une de ces compagnies a un lien avec un proche de ce ministère.
Sollicité pour une déclaration, le responsable de la communication du ministère des Infrastructures publiques et du transport en commun affirme qu’il n’a rien entendu sur ces allégations. «Je ne suis pas non plus au courant si quelqu’un a sollicité un rendez-vous avec les enquêteurs de l’ICAC», indique-t-il.
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