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Arrestation d’Atma Shanto: l’opinion internationale alertée

29 juin 2018, 15:18

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Arrestation d’Atma Shanto: l’opinion internationale alertée

Cet incident n’en restera pas là. Les syndicalistes comptent bien alerter l’opinion internationale suivant l’arrestation, hier, d’Atma Shanto, pour diffamation alléguée. Annonce de Radhakrishna Sadien, ce vendredi 29 juin, lors d’une conférence de presse de la plateforme contre la privatisation du secteur de l’eau.

Au dire du syndicaliste, la police a, semble-t-il, «une politique de deux poids ,deux mesures». De faire valoir que «les politiciens peuvent faire des allégations et proférer des menaces et ils ne sont pas inquiétés. Mais pour nous, c’est différent». Il est reproché à Atma Shanto d’avoir proféré des propos diffamatoires à l’encontre d’un officier de l’Employment Relations Tribunal.

Radhakrishna demande, dans la foulée, que la Public Gathering Act soit révoquée. «Certains ont fait des manifestations et des marches illégalement et la police n’a rien fait.» Pour toutes ces raisons, «nous allons alerter l’opinion internationale. Surtout en ce moment où l’on parle de vendre le permis à des étrangers».

 Confusion au niveau du secteur de l’eau

Revenant à l’éventuelle privatisation du secteur de l’eau, le syndicaliste soutient que la situation est toujours confuse. «Le Premier ministre a donné la garantie que le prix de l’eau ne sera pas majoré, mais n’a pas pipé mot au sujet de la privatisation», souligne-t-il.

De rappeler que la plateforme contre la privatisation du secteur de l’eau a envoyé une pétition au chef du gouvernement. «Nous voulons maintenant qu’il donne plus de précisions. Nous comprenons qu’Ivan Collendavelloo continue à parler de sa privatisation

En effet, lors de la Private Notice Question, samedi 23 juin, le Premier ministre adjoint et ministre de l’Énergie et des services publics avait indiqué que le projet «est toujours d’actualité. Mais je ne veux pas en parler parce que cela peut affecter un éventuel appel d’offres». Ajoutant qu’il s’agit de trouver un opérateur pour «mener les opérations».

Jayen Chellum fait, de son côté, remarquer que le Premier ministre adjont et ministre de l’Énergie et des services publics parle «d’affermage» et non de «privatisation». «Il y a des pays qui, après avoir voté cette motion de privatisation, ont dû revoir leur position. Il faut aussi que les Mauriciens demandent des explications à leurs députés à ce sujet.»