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Violence conjugale: une ado de 17 ans battue et menacée par son époux

4 juillet 2018, 20:51

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Violence conjugale: une ado de 17 ans battue et menacée par son époux

«To pou mor… Mo pou touy twa aster, fodé to mor mem pou mo korek…» C’est ce qu’aurait lancé un jeune de 20 ans à son épouse de 17 ans alors qu’il la rouait de coups. La mineure a porté plainte à la police pour violence conjugale, lundi 2 juillet.

À la police, la jeune fille a expliqué qu’elle s’est mariée religieusement avec un habitant du Sud il y a six mois. Depuis, il la violenterait. Et samedi 30 juin, aux petites heures du matin, une dispute aurait éclaté mari et femme.

Au dire de l’adolescente, son époux l’aurait giflée et donné des coups de poings.  Elle dit avoir perdu l’équilibre en tentant de se défendre et est tombée par terre. C’est alors qu’il l’aurait menacée de mort…

La jeune fille s’est par la suite confiée à sa mère, une habitante de la capitale âgée d’une trentaine d’années. Cette dernière l’a alors conduite au poste de police de Rose-Belle pour porter plainte. Dans sa déposition, la mineure allègue que son époux lui aurait dit qu’il n’avait peur de rien et que si besoin est, il ferait intervenir un ministre... La jeune mariée a fait une demande pour un Protection order et s’est réfugié chez sa mère. 

«Nous ne voulons pas que ce mariage se brise mais s’il ne change pas, je ne souhaite pas que ma fille vive dans ces conditions.»

La trentenaire confie que sa fille a rencontré le jeune homme à un mariage et ils sont tombés amoureux. «Ma fille avait fugué et avait écrit une lettre pour dire qu’elle était amoureuse de lui. Nous avons donc trouvé une solution et nous avons été d’accord pour faire un mariage religieux. Mais je n’ai pas accepté pour que ma fille subisse des violences et soit dans l’insécurité», lance la trentenaire.

D’ajouter : «Nous ne voulons pas que ce mariage se brise mais s’il ne change pas, je ne souhaite pas que ma fille vive dans ces conditions.»

L’enquête policière se poursuit.