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Abus sexuel sur la fille mineure de sa compagne: Selven Valliamah fixé en août

5 juillet 2018, 15:48

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Abus sexuel sur la fille mineure de sa compagne: Selven Valliamah fixé en août

 

Il devra patienter encore un mois. C’est le 8 août que Selven Valliamah sera fixé sur son sort. La magistrate Niroshni Ramsoondar prononcera son jugement à cette date. L’habitant de Providence, Quartier-Militaire, est accusé d’avoir abusé de la fille de sa compagne, alors âgée de 12 ans. Faisant l’objet de quatre accusations formelles, il a plaidé non coupable.

Son avocat, Me Erickson Mooneapillay, a présenté hier, mercredi 4 juillet, en cour intermédiaire, sa plaidoirie. Il a fait ressortir que la poursuite n’a pu prouver la culpabilité de Selven Valliama. Selon lui, l’enquête policière n’aurait pas été impartiale.

Le jeune homme a, en effet, des démêles avec la justice. Il a été provisoirement inculpé dans le cadre du meurtre de René Grandcourt, 76 ans, retrouvé carbonisé, le 25 juillet 2013, à Magenta. La police le soupçonne également d’être impliqué dans un cas de kidnapping, à Tamarind Falls.

Dans le cadre du procès actuellement devant la cour intermédiaire, les faits remontent à 2012-13. Selon la victime, Selven Valliamah, alors âgé de 22 ans, l’aurait violée pour la première fois dans un champ de canne. «Il devait me déposer à l’école, dans sa fourgonnette, à Glenpark, mais il avait emprunté un autre chemin

Le suspect aurait récidivé, selon la plaignante. «Li ti pran enn simin koltar apré enn pont (…).» La victime, qui était alors en Standard VI, a, par ailleurs, affirmé que Selven Valliamah avait abusé d’elle une troisième fois. «On devait se rendre chez sa famille, à Providence, et il avait dit à ma mère qu’il devait m’emmener à la boutique. Mais, il avait pris la direction d’une maison dans laquelle il y avait juste un matelas (…).» «Li ti dir mwa li kontan mwa é li pou amenn mwa res kot li», avait-elle indiqué lors de l’enquête de la police.

Ce qu’avait démenti Selven Valliamah. «Li’nn met fos sarz lor mwa parski so fami pa kontan mwa.»