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Maisons en amiante: «Le relogement des habitants est une urgence nationale»
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Maisons en amiante: «Le relogement des habitants est une urgence nationale»
«Lakaz enn drwa! Villas de luxe nou pa lé!» Ils étaient une centaine, ce vendredi 6 juillet, à manifester dans les rues de la capitale. Ces habitants de maisons en amiante, sises dans diverses cités EDC à travers le pays, dont Henrietta, Case-Noyale, Grand-Gaube et Piton, revendiquent un logement décent.
Cette manifestation a été organisée par Lalit et les comités regroupant les résidants des cités EDC. Alain Ah-Vee explique qu’il y a des maisons en amiante sur environ 59 sites. Et bien que le gouvernement soit conscient du problème, «rien n’a été fait», alors que la santé des habitants est en jeu.
En 2015, rappelle-t-il, le ministre du Logement et des terres avait déclaré que ces maisons devaient être détruites et les habitants relogés. «Showkutally Soodhun (NdlR, le ministre de tutelle d’alors) avait même demandé l’aide du ministère des Finaces. Depuis, rien !»
«Gouvernman pé trouv létan pou débours kas pou villas de luxe mé pa pou sa bann lakaz lamiant-la.»
Il s’insurge contre le fait que «gouvernman pé trouv létan pou débours kas pou villas de luxe mé pa pou sa bann lakaz lamiant-la». Pourtant, insiste Alain Ah-Vee, il s’agit d’une «urgence nationale». Raison pour laquelle Lalit et les habitants exigent que le gouvernement leur donne un calendrier des travaux. «Il est urgent que le gouvernement agisse maintenant.»
Selon un relevé officiel du ministère de l’Environnement, quelque 3 113 maisons de l’ex-CHA et EDC contiennent de l’amiante. Le document a été déposé à l’Assemblée nationale par le ministère de l’Environnement, le mercredi 6 juin. C’est dans la région de Grand-Port qu’il y a le plus de maisons contaminées, soit 602.
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