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Biker de Harley Davidson : Christine, une vie de femme vrombissante
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Biker de Harley Davidson : Christine, une vie de femme vrombissante
Il y a très peu de bikers femmes à Maurice. Encore moins qui conduisent des Harley Davidson… Christine Mendes est quasiment la seule Mauricienne à chevaucher cet engin. Elle a passé son permis de grosse cylindrée il y a quelques mois. Attention aux clichés : femme à grosse moto n’a pas un gros ego.
Bruit de moteur. Notre interlocutrice s’approche. Sa monture : une grosse cylindrée Harley Davidson. Christine Mendes, épouse, mère de famille, travaille dans le milieu médical. Elle est aussi fan de belles motos. Une femme new age, qui a concilié sa passion avec une vie sociale plus classique.
«La motivation première est la sensation de liberté et d’indépendance que procure la moto. Les femmes bikers veulent se faire plaisir au guidon d’une belle moto tout en revendiquant leur féminité.» Au cours de la dernière décennie, les femmes ont adopté de plus en plus de grosses cylindrées, recherchant la liberté et l’autonomie associées à la conduite en solo sur la route.
Il n’y a pas de profil type, il y a des conductrices de tout âge dans tous les clubs de Harley du monde, des mères, des femmes d’affaires ou ouvrières dont les conjoints roulent ou pas en Harley Davidson. Leur point commun assez frappant est qu’elles sont en grande majorité de femmes de caractère en quête d’action.
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Christine, qui possédait déjà une 125 CC, a toujours adoré la moto. Son époux, Victor Mendes, vice-président du Harley Owners Group de Maurice, lui a transmis sa passion pour la marque américaine. Elle était passagère pendant quelque temps. Mais cela ne lui a rapidement plus convenu. Le virus de la moto mythique s’est propagé en elle.
«La moto est une passion. La Harley, c’est la cerise sur le gâteau. Les sensations ressenties en Harley Davidson sont incomparables face aux autres marques. C’est tout simplement une légende avec son côté vintage, son moteur en v-twin unique. Le bruit du moteur et celui de l’échappement suffisent à traduire les sensations qu’offre cette moto. Une fois installée au guidon, je n’échangerai ma place pour rien au monde.»
Christine a même appelé ses deux chats Harley et Davidson. Outre la Harley, son mari et elles possèdent une Royal Enfield et ils s’échangent Harley et Royal, au gré des leurs envies. Le plus souvent, on ne voit que des hommes sur des grosses cylindrées. Lorsqu’une femme prend le guidon, elle est perçue comme une bad girl, masculine, agressive, antipathique. Mais tel n’est pas le cas.
«Nous sommes des femmes tout à fait ordinaires, pour beaucoup très féminines, avec nos faiblesses, nos craintes. Nous voulons simplement être acceptées en tant que motardes. Il ne faut pas oublier que la même flamme brûle dans nos coeurs, la même étincelle brille dans nos yeux à la vue ou au son d’une Harley Davidson.» Christine est mince, porte un cœur à strass en collier, des bagues en or, parle d’une voix douce et posée, garde les cheveux longs.
Quand on conduit un deux-roues, il faut savoir regarder partout, rester vigilant, des qualités qui sont autant masculines que féminines. Les accidents sont souvent dus à une vitesse trop élevée et des mauvais comportements. «Conduire une grosse cylindrée me permet de faciliter ma conduite. L’avantage de rouler en Harley ou en Royal, c’est que les automobilistes nous entendent arriver de très loin, ce qui contribue à notre sécurité.» Toute menue à côté de sa Harley, elle ne se laisse pas dominer, mais sait manœuvrer tout en souplesse.
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