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Intelligence artificielle: de Terminator, The Matrix, Avengers... à la réalité
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Intelligence artificielle: de Terminator, The Matrix, Avengers... à la réalité
Depuis le Budget de Pravind Jugnauth, on vous bassine avec l’Intelligence artificielle… Vous ne savez pas trop ce qu’il en est ? Vous vous dites que ce n’est pas de votre génération ou vous flippez à l’idée que les hommes soient dominés par des machines. Mais rassurez-vous, ça n’arrivera pas, du moins, pas demain…
En fait, que vous en ayez conscience où pas, cette intelligence artificielle que Maurice souhaite pouvoir maîtriser puis exploiter fait déjà partie du monde qui nous entoure… Grâce aux algorithmes, elle s’est installée dans les moteurs de recherche, les smartphones, les applications, les Box, les voitures, etc. Avant même que l’Homme ne mette les pieds sur la lune, il envisageait déjà son avenir auprès des machines à travers la fiction.
Des années plus tard, l’intelligence artificielle a envahi nos écrans. Le Skynet, le système informatique dans Terminator, ou encore la matrice, dont le but d’effacer la race humaine de Terre, de laquelle parvient à se libérer Neo dans l’incontournable The Matrix, ont marqué les générations vers la fin du 20e siècle… Mais les plus jeunes ont aussi leurs références. Demandez à un enfant de 12 ans qui est Jarvis et vous verrez ! Jarvis est, en fait, l’assistant personnel à l’accent so British créé par Tony Stark, aka Iron Man. C’est lui qui s’attelle à presque toutes les tâches ingrates du super-héros… Le plus récent Ex Machina s’aventure, lui, à représenter l’intelligence artificielle sous forme d’un robot humanoïde, interprété par l’actrice Alicia Vikander. Doté de raison et de conscience, celui-ci parvient à duper un programmeur et à échapper à son créateur… avec quelques dommages collatéraux.
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Assistant personnel
Au Japon, des milliers de célibataires se réveillent au son de la voix d’Azuma Hikari, un hologramme dans une enceinte, chaque jour. Sous forme d’un personnage de manga, cette assistante personnelle tient davantage d’une compagne. Elle interagit avec son propriétaire presque tout le temps, organise son planning et l’accueille même lorsqu’il rentre chez lui, entre autres. Malgré sa popularité au pays du soleil levant, Azuma est loin d’être aussi répandue que ses semblables occidentaux à l’instar de Siri d’Apple, Alexa d’Amazon et Google Assistant, qui ont gagné les quatre coins du globe…
En effet, les géants de la tech capitalisent depuis quelques années sur l’intelligence artificielle à travers les assistants personnels pour faciliter la vie de leurs utilisateurs. Branché 24/7, Alexa, lui, scanne les sons autour de lui et si, par exemple, entend pleurer un bébé, proposera à la prochaine recherche de l’utilisateur sur le site mercantile des produits pour bébé !
Mais Google Duplex, dévoilé il y a quelques mois, a creusé l’écart avec la concurrence. Cet assistant personnel peut passer des appels pour caler des rendez-vous, par exemple, sans que la personne au bout du fil ne se rende compte qu’il s’agit d’un logiciel. La voix et les mimiques humaines, et la compréhension de nuances, faisant toute la différence.
Automobile
Outre les téléphones et appareils électroniques, l’intelligence artificielle trouve sa place dans les voitures. Uber, la compagnie de taxi, en connaît un rayon. Depuis 2016, elle teste des voitures autonomes. Tout comme les constructeurs automobiles. Mais, les essais n’ayant pas été très concluants pour l’instant, il faudra encore patienter quelques années avant que nous
n’ayons un premier KITT, comme dans Knight Rider, sur nos routes.
Jeux vidéos
Les amateurs de jeux vidéo côtoient également l’intelligence artificielle. Les personnages du jeu sont de plus en plus réceptifs à leur environnement et imprévisibles. Ce qui donne du fil à retordre aux joueurs qui espèrent gagner. Middle Earth: Shadow of War en est un exemple notable. Les sites de streaming et de musique sont tout aussi friands d’intelligence artificielle, même si le niveau n’a rien de comparable avec celui requis pour un assistant personnel, par exemple. Netflix, Spotify ou encore Apple Music en font usage pour répertorier les intérêts de leurs utilisateurs et adapter leurs propositions au goût de ces derniers.
Explorer l’espace
Et même si vous ne dépassez pas la stratosphère au quotidien, sachez que cette technologie est utile à l’exploration de l’espace. La NASA a mis au point plusieurs modèles de machines dotées d’intelligence artificielles qui ont pour tâche de détecter des exoplanètes, classifier les galaxies ou encore de construire des machines capables d’éviter les débris spatiaux. L’intelligence artificielle peut-il mener l’humanité à sa fin ? Elon Musk, le CEO de Tesla et de SpaceX, en est persuadé. «We should be very careful (...) Artificial Intelligence is mankind’s biggest threat», déclarait-il sur le sujet lors d’une conférence au MIT Aero Astro, en Amérique.
Il n’est pas le seul à mettre en garde contre cette technologie. Le scientifique Stephen Hawking a, à plusieurs reprises avant sa mort, affirmé que l’intelligence artificielle «could spell the end of the human race». Mais seul le temps nous le dira. Malgré le scepticisme et les appréhensions, une collaboration humains-machines est inévitable. Il est plus avisé d’en faire des alliés que des ennemis. Après archées, les bactéries, les protistes, les mycètes, les végétaux et les animaux, au fond, il s’agit peutêtre du septième règne...
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