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Facettes cachées de… Doris Chitson: la satisfaction du devoir accompli
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Facettes cachées de… Doris Chitson: la satisfaction du devoir accompli
L’«Overseas Education Centre» (OVEC), fondé par Doris Chitson, a récemment reçu une distinction lors du «Quality Award Summit», à New York. Doris Chitson rêve de mettre les études supérieures à la portée des étudiants capables mais nécessiteux par le biais de l’institution d’une fondation.
Une fois n’est pas coutume, vous venez de recevoir un prestigieux prix, le «Platinum Award for Excellence and Business Prestige». Qu’est-ce que cette distinction change pour l’OVEC et pour vous ?
Cette distinction est accueillie avec joie car elle reconnaît notre valeur et notre contribution. Mais rien ne change car nous continuons humblement notre tâche, qui consiste à aider gratuitement les jeunes à trouver l’éducation idéale pour une future carrière.
Que faites-vous durant votre temps libre et durant les week-ends ?
J’ai très peu de temps libre car souvent, je travaille d’arrache-pied à des heures inhabituelles jusqu’à très tard dans la nuit ou sinon je me réveille très tôt le matin puisque mon bureau est rattaché à ma maison. D’où la tentation de me mettre sur mon ordinateur dès que je n’ai pas sommeil, pour contacter les différents pays du monde qui sont actifs à différents moments du jour. Par exemple, pour contacter quelqu’un directement en Australie, il faut se réveiller très tôt le matin alors que pour le Canada et les États-Unis, il faut attendre la soirée.
Pour mon époux et moi, le week-end c’est le temps de repos en famille. Nous passons le samedi après-midi et souvent le dimanche avec nos petits-enfants. Le dimanche matin, c’est le seul moment où nous avons du temps pour lire tous les journaux du pays et l’après-midi, on se repose. Mon mari adore regarder le sport, tels que football et le tennis, à la télévision – parfois nous sortons avec les petits-enfants.
Le samedi, quand le bureau ferme à 14 heures, je vais prendre des cours de Tai-Chi et de Qigong et après, nous allons dîner avec les petits-enfants. Durant la semaine, nous avons deux sessions de ballroom dancing, discipline très appréciée par mon mari, et c’est aussi l’occasion de rencontrer des amis et de prendre un verre ensemble.
Parlez-nous de votre famille.
Mon époux, Pierrot, est médecin spécialisé en gastro-entérologie et médecine interne. Avant la retraite, il était le directeur des maladies non transmissibles au ministère de la Santé. Il fait maintenant de la clientèle privée.
Pierrot est très libéral et compréhensif. Il me soutient beaucoup dans mes activités trépidantes. J’ai trois enfants, une fille, Michèle, qui est l’aînée, et deux garçons. Comme elle était la première lauréate en science en 1993, elle avait droit à une bourse entière pour faire la médecine mais elle a préféré étudier les technologies de l’information à Cambridge – elle travaille en ce moment dans la haute finance à Wall Street à Manhattan, NewYork.
Mon cadet, Franky, est un ingénieur formé, à Londres. Il a rejoint notre entreprise en tant que directeur de notre bureau de l’OVEC à Port-Louis. Il est aussi responsable du marché de l’Asie.
Mon benjamin, Jerry, a suivi les traces de son père car il a étudié la médecine à l’université de Sydney pour ensuite se spécialiser et être médecin de famille. Il travaille actuellement à Melbourne.
Nous avons deux petits-enfants, des garçons. Ils font la joie de Pierrot, qui aime jouer avec eux, car il n’a pas eu beaucoup de temps pour s’occuper de ses propres enfants.
Cuisinez-vous ?
Oui, j’aime mijoter des petits plats bien épicés quand j’ai du temps.
Gourmande ou gourmet ?
Gourmet car j’adore les bons plats – je raffole des ‘snacks’ et j’aime goûter toutes les choses exotiques et nouvelles.
Pratiquez-vous du sport ? Lesquels ?
J’essaye de faire quelques séances de gym pendant la semaine, si j’ai du temps. Autrement, le samedi, après le travail, je vais prendre mes cours de Tai-Chi et de Qigong.
Quels livres lisez-vous actuellement ?
Avant de m’endormir, j’aime lire les biographies de personnes exceptionnelles et les livres de formation spirituelle car je suis fascinée par toutes les différentes cultures/ religions/cultes et leurs enseignements. Je lis actuellement deux livres : un intitulé Same Soul, Many Bodies du célèbre psychiatre Dr Brian Weiss, qui croit en la réincarnation, et il rejoint en cela l’auteur James Redhill de l’autre livre que je lis aussi et qui s’intitule The Celestine Prophecy et qui dit que chaque personne est revenue sur la terre pour accomplir une mission et c’est à nous de découvrir laquelle.
Qu’écoutez-vous à la radio ?
Le seul moment que j’ai pour écouter la radio, c’est en voiture. Alors, j’écoute les informations sur Radio France International et après cela, je zappe ici et là sur les chaînes de Maurice en quête de musiques intéressantes.
Et que regardez-vous à la télévision ?
Étant passionnée par les sciences humaines, en soirée, après le dîner, je regarde les informations internationales sur les chaînes CNN, Euronews, BBC, Al Jazeera et China Global Television Network. Exceptionnellement, le dimanche après-midi, je regarderai un bon film de science-fiction s’il y en a un qui est diffusé. J’aime aussi les séries Discoveries et Wild Animals qui augmentent nos connaissances du monde et de la nature.
Quel type de musique écoutez-vous ?
J’aime la musique classique, de même que toute musique/ chanson mélodieuse. Vous l’aurez compris, le hard rock n’est pas pour moi.
Pour vous, c’est quoi le bonheur ?
Le bonheur c’est d’être indépendante et de pouvoir librement gérer ma vie comme je l’entends, tout en respectant, bien sûr, mes responsabilités envers ma famille, la société et mon travail, qui cadre si bien avec ma passion d’ouverture en science humaine puisque chaque année, je suis invitée à des conférences et j’en profite pour prospecter de nouvelles universités et visiter mes étudiants qui sont à l’étranger. C’est aussi la satisfaction du travail accompli et de voir sa famille, ses enfantset petits-enfants prospérer et continuer la transmission des valeurs humaines.
Qu’auriez-vous souhaité réaliser avant de quitter ce monde ?
Pour contribuer davantage à notre société, j’espère pouvoir mettre en place une fondation pour aider les étudiants qui n’ont pas les moyens d’accéder aux études universitaires. Actuellement, j’aide certains mais c’est insuffisant. Je souhaite finalement la paix et l’harmonie des races dans le monde entier et surtout dans notre pays.
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