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Rapport africain «damning»: «Il faut mettre Sesungkur à la porte», dit Bhadain
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Rapport africain «damning»: «Il faut mettre Sesungkur à la porte», dit Bhadain
Le ministre des Services financiers, Sudhir Sesungkur, a failli à sa tâche. C’est, du moins, ce qu’estime Roshi Bhadain. Le leader du Reform Party soutient que l’évaluation de l’Eastern and Southern African Anti-Money Laundering Group (ESAAMLG) a été traitée de manière «frivole» par le ministère des Services financiers. Et pour lui, «il faut mettre Sudhir Sesungkur à la porte». Il était face à la presse ce lundi 9 juillet.
«La juridiction mauricienne est conforme aux règles internationales. Nous avons réformé le système pour cela», rappelle l’ex-ministre des Services financiers. Si le rapport des assesseurs de l’ESAAMLG est aussi «damning», il n’y a, pour Roshi Bhadain, qu’une explication possible : «C’est que le ministère n’a pas fait son travail correctement.»
Roshi Bhadain insiste : le ministre Sesungkur aurait dû pouvoir justifier notre système financier. De marteler qu’il aurait dû y avoir eu des sessions de travail entre le ministre et les assesseurs pour expliquer la stratégie de Maurice et justifier les mécanismes mis en place, tel le régime fiscal.
Roshi Bhadain est aussi d’avis qu’il y aurait dû y avoir un suivi approprié avec les assesseurs. «Il faut demander de voir une copie du rapport avant qu’il ne soit soumis. Il faut qu’il y ait un bon ‘follow up’. Qu’on puisse prendre connaissance des résultats et qu’on ait un droit de réponse. C’est légitime», soutient-il.
Pour Roshi Bhadain, il est impératif que le dossier soit transféré du ministère des Services financiers au ministère des Finances. «Il faut commencer un exercice de lobbying intense auprès des pays membre de l’ESAAMLG. Et le ministre des Services financier a déjà failli à sa tâche et démontré qu’on ne peut lui faire confiance.»
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