Tout est parti d’une allégation formulée par certains élèves à l’égard d’une chargée de cours. Ces derniers estiment que la prof aurait avantagée certains de ses étudiants pour l’examen en droit, qui s’est déroulé le 11 mai. Pour le président de la Students’ Union, Saahir Goolfee, une mauvaise communication qui serait à l’origine de ce problème. Problème qui devrait être résolu dans les prochains jours.

Les 55 étudiants sur le campus de l’Université de Maurice, en section du droit, peuvent pousser un ‘ouf’ de soulagement. En effet, les allégations contre une magistrate, qui donne des cours à temps partiel, devraient s’estomper dans quelques temps. «Nous avons eu une rencontre avec la direction qui nous a fait comprendre qu’elle prend cette affaire très au sérieux», soutient Saahir Goolfee. Les étudiants n’auront pas à repasser l’examen.

A l’issue d’une enquête interne, il a été trouvé que la chargée de cours en question aurait seulement proposé des tutoriels à ces élèves. «C’est une pratique que tous les professeurs ont toujours adoptée. Si certaines questions ont été formulées telles que cela a été le cas lors des tutoriels, les étudiants qui ont bossé dessus, ont eu de la chance.» Pour Saahir Goolfee, à aucun moment, on ne peut parler de fuite d’informations.

Après la rencontre qu’il a eu avec la direction, mardi 10 juillet, il s’est estimé satisfait des retombées. «L’université a fait comprendre que tout sera mis à l’œuvre afin que personne ne se sente pénalisé.» Selon une source, une formule mathématique sera adaptée afin de réajuster cette anomalie.

On se souvient qu’en 2017, il y avait eu un problème lors des examens en chimie mais cette situation n’a rien de comparable.