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Mauriciens de Beijing: David Foo-Kune a l’oeil du tigre
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Mauriciens de Beijing: David Foo-Kune a l’oeil du tigre
Auparavant bon élève, maintenant bosseur et bon samaritain à ses heures perdues. Âgé de 33 ans, David Foo-Kune semble cocher une à une les cases de la réussite académique et professionnelle, se forgeant ainsi une vie bien remplie. Cette vie, c’est en Chine qu’il a choisi de la construire.
Il y fait irruption en 2005. Or, à l’époque, l’Empire du milieu n’avait pas la même cote de popularité que maintenant chez les étudiants mauriciens. «J’ai été classé premier en mandarin après mon Higher School Certificate et je me suis dit ‘pourquoi pas essayer’. À l’époque, il y avait peu de bourses d’études pour la Chine et j’ai été un des chanceux», confie cet ex-élève du Mahatma Gandhi Institute.
«J’ai débarqué en Chine pour mon Bachelor degree et je suis finalement resté pour mon Master et aussi pour mon PhD en gestion. À l’époque, je ne pensais pas rester ici. Mais je me suis adapté à la vie de Beijinger et j’ai pu obtenir mon permis de résident permanent.» Le trentenaire occupe le poste de Project Manager pour Lenovo Global Service.
Après le travail, il trouve le temps d’aller en salle de gym. «Les week-ends, j’en profite pour sortir, faire de la randonnée ou lire.» Le terme «sortir» dans un pays aussi grand que la Chine prend une tout autre ampleur. Il faut parfois prendre l’avion. Ce faisant, le jeune Mauricien a visité plusieurs provinces et villes de Chine à l’instar de Guangzhou, Shanghai, Shenzhen, Hangzhou, Shanxi, Tianjin et Hunan.
«La vie est différente de celle à Maurice. Le rythme est différent. Beijing est une grande ville et il y a toujours quelque chose à faire. Je n’ai guère le temps de m’ennuyer.» Maintenant, il souhaite connaître davantage les régions qui l’entourent, dont la province de Sichuan ou le Tibet.
Si son agenda quotidien est bien rempli, notre compatriote s’arrange quand même pour trouver du temps pour faire du volontariat. Il participe à plusieurs activités de ce type, entre autres pour l’organisation United Nations Development Programme in China.
«J’étais un des volontaires attachés à la délégation mauricienne lors des Jeux olympiques. Cela m’a marqué, surtout qu’un Mauricien, Bruno Julie, avait remporté une médaille pour Maurice.»
Laetitia MELIDOR (de Beijing)
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