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Évacuation des centres de refuge: le délai expiré, les sinistrés refusent de bouger
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Évacuation des centres de refuge: le délai expiré, les sinistrés refusent de bouger
Ils n’ont nulle part où aller. De ce fait, les sinistrés du cyclone Berguitta qui logent dans les centres de refuge depuis le passage du cyclone refusent de quitter le lieu. Pourtant, le délai de 48 heures, donné par le ministère de l’Égalité du genre pour que les sinistrés évacuent les centres, a déjà expiré ce matin, lundi 16 juillet.
Au Jardin de la Compagnie, Rajespedee Candasamy, une dame âgée de 48 ans, et Baya Douglas, 70 ans, deux sinistrés du centre de St-Malo, ont entamé une grève de la faim depuis 20 heures le vendredi 13 juillet. Ils ont déclaré ce matin qu’ils n’ont aucune intention de mettre fin à leur grève tant qu’ils n’ont pas d’assurance du gouvernement qu’ils auront un toit.
Cela fait environ six mois maintenant depuis que les sinistrés trouvent refuge au centre de St-Malo. «Dépi six mwa aster pa tann nanyé lor nou. Mo pansé nou finn éna asé patians. Kifer nou pa pé gagn lakaz ? Komié board, komié komité inn pasé, mé sa bann dimounn la pankor gagn enn solision mem. Nou pou entam enn grev de la fin ilimité kit a nou mor laba», avait déclaré Douglas Baya, le président du Nouveau Mouvement Zanfan Baie-du-Tombeau, lors d’une manifestation pacifique à Rose-Hill le 3 juillet.
Le centre de St-Malo n’est pas le seul concerné. Il y a également ceux de Baie-du-Tombeau, Beau-Séjour, Cité Vallijee, Bambous et Tranquebar. Au total, une soixantaine de personnes sont touchées par cette mesure. Les sinistrés de St-Malo avaient déjà fait une grève de la faim en février.
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