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Ecurie Rameshwar Gujadhur: Un ‘title contender’ crédible ?

20 juillet 2018, 08:49

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Ecurie Rameshwar Gujadhur: Un ‘title contender’ crédible ?

Vit-on les prémices d’une grande saison du côté de l’écurie Rameshwar Gujadhur ? Avec déjà 18 victoires dans l’escarcelle dont deux Groupes 3 et un Groupe 2, cette formation n’est précédée que par l’écurie Rousset avec Rs 433 000 de moins en terme de stakesmoney. Et si 2018 était enfin la bonne pour «Coco» ?

Elle existe, certes, depuis 2004, mais ce n’est que durant les trois dernières années que l’écurie Rameshwar Gujadhur s’est transformée en title contender. A ce chapitre, la saison 2016 demeure sans conteste l’exercice le plus abouti pour le King Of Long Shots avec à la clé 55 victoires pour Rs 11 990 000 de prix remportés, insuffisants toutefois pour priver l’écurie Rousset (49 victoires et Rs 15 633 000) du titre. Si elle pouvait compter à l’époque sur un bel effectif ainsi que sur le jockey champion Donavan Mansour, l’écurie Rameshwar Gujadhur n’avait pu tenir la dragée haute à l’écurie Rousset dans les grandes affiches, ce qui, au final, fit pencher la balance en faveur de cette dernière.

Alors qu’elle aurait dû se servir de l’exercice 2016 comme tremplin, l’écurie Rameshwar Gujadhur a eu toutes les peines du monde à s’attacher les services d’un jockey titulaire l’année dernière, le Sud-Africain Donavan Mansour, l’Australien Damien Oliver et le Vénézuélien José Verenzuela se voyant tous refuser un permis de travail. 2018 ne démarra d’ailleurs pas sous les bons auspices non plus, les candidatures de Donavan Mansour, Ryan Wiggins et Robert Khathi étant toutes turned down par les autorités gouvernementales.

«JP», final piece of the JIGSAW?

Fort heureusement, la demande pour le Sud-Africain Juan Paul van der Merwe – recommandé par Donavan Mansour – a reçu un avis favorable, pour le plus grand bonheur de l’écurie Ramesh-war Gujadhur. Car en 55 montes, celui qui a été associé à la jument Smart Call dans le J&B Met en 2016, a piloté douze gagnants pour 23 placés, ce qui fait de lui le co-leader actuel au classement des jockeys avec Robbie Fradd. Une belle réussite jusqu’ici qui n’est pas sans nous rappeler le bon parcours réalisé par Donavan Mansour en 2016.

A l’issue de la 16e journée, l’écurie Rameshwar Gujadhur compte 18 victoires et 37 placés pour Rs 5 628 000 de prix remportés. A titre de comparaison, il faut savoir qu’elle affichait un bilan de 23 victoires pour des stakesmoney de l’ordre de Rs 5 085 000 à ce même stade de la compétition en 2016. Peut-on donc voir plus grand du côté de cette formation cette année, surtout si on prend en considération les grandes affiches qui devraient s’enchaîner dans les semaines à venir (voir tableau) ?

«It will be very tough», nous a dit sans ambages Subiraj Gujadhur quand nous l’avons interrogé. Pour l’assistant-entraîneur, ce serait présomptueux de penser au titre à mi-parcours. «Afin d’être compétitif pour le championnat, il nous faudra remporter une course classique, ce qui n’est pas chose aisée, vu le niveau des adversaires cette année. Nous possédons, certes, de bons éléments dans les grandes et les petites catégories, mais tel n’est malheureusement pas le cas dans les divisions intermédiaires. Ce sera donc très dur pour nous de remporter le championnat.»

Une trentaine de victoires

Quid des ambitions de l’écurie dans ce cas ? «Avec déjà 18 victoires, je pense que nous ne pouvons pas nous plaindre. JP a définitivement été un plus pour nous en terme de consistency car il ne faut pas oublier que nous avons dû faire confiance à neuf différents jockeys l’année dernière. A bien y voir, je pense que nous serons plus que satisfaits si nous parvenons à remporter une trentaine de victoires d’ici la fin de la saison.» La montée en puissance de Nottinghamshire ne peut-elle pas servir de rampe de lancement pour l’écurie ? (franc) «I don’t think he can go very far from here. Mais on s’attend à ce qu’il nous représente dans les grandes courses. De part son style, je pense qu’il peut bien tenir sa partie, surtout si je me réfère à sa sortie précédente sur 1400m.»

L’assistant-entraîneur joue donc la carte de la prudence. Mais qu’en est-il des autres membres de l’écurie ? «We will give it our best shot», nous promet un propriétaire proche de l’état-major de l’écurie. Si l’écurie possède effectivement de bons éléments, le titre ne sera envisageable que dans l’éventualité d’une victoire classique, selon lui. 2018 sera-t-elle enfin l’année de la consécration ? Début de réponse dès ce samedi quand I Travel Light sera confronté à Table Bay et The Great One dans l’ultime manche du Championnat des 4-ans, une course estampillée Groupe 1.

 

Maiden Cup: the title decider ?

<p>Avec une cagnotte d&rsquo;un million de roupies promise au gagnant, la Maiden Cup demeure une top priority pour toute écurie. Mais une déconvenue dans le Ruban bleu devient-elle rédhibitoire pour un aspirant au titre ? Pas forcément, si l&rsquo;on se réfère aux stakesmoney des grandes affiches restantes de la saison 2018. Tout espoir ne sera donc pas perdu pour l&rsquo;écurie Rameshwar Gujadhur en cas d&rsquo;échec dans la plus grande course du calendrier hippique mauricien.</p>