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Blanchiment d’argent: quel sort réservé à Nazoolbee Bolaki ?
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Blanchiment d’argent: quel sort réservé à Nazoolbee Bolaki ?
Le 25 juillet. C’est la date fixée par le magistrat Kevin Moorghen, de la Bail and Remand Court, pour prononcer la décision sur la demande de Nazoolbee Bolaki. Celle qui répond d’une accusation provisoire de blanchiment, dans le cadre de la saisie de Rs 58 millions, chez la famille Bolaki, a comparu devant la justice. Les débats ont eu lieu ce lundi 23 juillet.
Contre-interrogé par l’avocat de la défense, Me Shakeel Mohamed, assisté de Mes Nadeem Hyderkhan et Arshaad Inder, l’inspecteur Pochet de la Commission anti-corruption, a soutenu qu’une fouille avait été effectuée chez la suspecte. «Lors de la fouille, on attendait qu’elle produise des documents portant sur ses chiffres d’affaires mais le mari de la suspecte avait logé un affidavit, dans lequel il n’avait produit que des chiffres et faits, sans les reçus», a dit l’enquêteur. Ce dernier a ajouté que le comptable de la suspecte avait, pour sa part, confirmé avoir préparé le «cashflow».
Pas un danger public
L’inspecteur Pochet poursuit : Nazoolbee Bolaki travaille dans les affaires familiales depuis plus de 40 ans. «She is the self-owner of several immovable and factory as well and she has also given details of all bank account and there was no need for a Judge’s Order.”
Me Mohamed a, dans sa plaidoirie, argué que sa cliente n’est pas un danger public. Elle a légitiment réussi dans les affaires.
La poursuite est représentée par Me Prakash Bissoon.
Toute cette affaire a éclaté lorsque Aniisah Bolaki et son époux, Sameer Nobeeboccus, sous le coup d’une accusation provisoire de blanchiment d’argent, ont été intercepté dimanche 1er juillet, à l’aéroport, avec Rs 3 millions sur lui. Mari et femme s’apprêtaient à prendre l’avion. Par la suite, les limiers de l’Anti-Drug and Smuggling Unit et l’équipe de l’assistant surintendant de police Hector Tuyau ont fait une descente chez eux.
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