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Mare-d’Albert: quand des habitants deviennent des «role models»

26 juillet 2018, 09:43

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Mare-d’Albert: quand des habitants deviennent des «role models»

Les habitants de la rue Railway, à Mare-d'Albert, savent comment s’y prendre pour combattre la pollution afin de garder leur environnement propre. En effet, dans cette rue est situé un parcours de santé, aménagé il y a plus de cinq ans. Néanmoins, les habitants affirment que ce parcours était rarement entretenu, particulièrement les terrains aux alentours.

Chetanand Panchum, âgé de 58 ans confie que souvent l’endroit paraissait abandonné. «Il fallait mettre la pression pour que des travaux de nettoyage aient lieu. Et cela n’était pas du tout bon pour notre environnement», lance-t-il.

Pour mettre un terme à ce problème, les résidants demeurant près du parcours de santé ont décidé de prendre en main l’entretien de l’endroit. Et ils ont commencé à cultiver des fleurs, des légumes et ont planté des arbustes. Pas besoin non plus d’attendre les autorités pour le nettoyage.

C’est Parmanand Bundhoo, âgé de 82 ans, qui en a eu l’idée. Ancien laboureur, il a donné le premier coup de pioche. «J’ai toujours aimé l’agriculture. D’ailleurs, j’ai travaillé dans les plantations de thé pendant plusieurs années. Après ma retraite je n’ai jamais cessé de planter.»

Parmanand Bundhoo, âgé de 82 ans, ancien laboureur.

Lumière

«Ici, avant l’aménagement du parcours de santé, il n’y avait que des champs de canne. Si les autorités ont décidé d’aménager ce parcours, elles n’ont rien prévu pour les terrains à côté», lance-t-il.

Parmanand Bundhoo et Chetanand Panchum ont planté des légumes fins ainsi que des filants comme la calebasse, des piments, et des arbres fruitiers tels le bananier, le jacquier, vavang, entre autres. Chetanant Panchum souligne que les fruits et légumes sont consommés par les habitants. «C’est une façon de garder notre environnement propre et, en même temps, nous avons plein de choses pour notre propre consommation», dit-il. Ainsi, les gens sont également intéressés à fréquenter l’endroit.

Néanmoins, explique Chetanand Panchum, les autorités ont également leur part à faire. Il fait remarquer que les bancs qui y ont été aménagés datent de plusieurs années et ont été abîmés. Les habitants ainsi que ceux qui fréquentent le lieu attendent encore qu’il soit éclairé.

«Beaucoup de personnes viennent ici pour se détendre et aussi pour s’adonner à  des activités physiques. Donc ce serait mieux d’avoir des bancs neufs et des points de lumière afin qu’elles puissent profiter de ce lieu jusqu’à tard dans la nuit», ajoute notre homme.