Il ne compte pas lâcher prise. Xavier-Luc Duval revient à la charge sur l’incident impliquant le ministre Sesungkur à l’Assemblée nationale ce mardi 31 juillet. Si la semaine dernière le leader de l’opposition était souffrant et n’avait pas pu adresser sa Private Notice Question (PNQ) au Premier ministre, ce dernier devra fournir des explications aujourd’hui.

Le chef du gouvernement devrait notamment indiquer s’il compte prendre des sanctions contre le ministre de la Bonne gouvernance et des services financiers et le révoquer. Récemment, il a été accusé par un caméraman de l’avoir giflé lors d’un mariage à Sébastopol.

D’ores et déjà, dans le camp de la majorité l’on s’est désolidarisé de Sudhir Sesungkur. «Si tout ce que le plaignant raconte est vrai, Sudhir Sesungkur doit partir», avait affirmé catégoriquement une source à l’Hôtel du gouvernement. Celle-ci était, du reste, d’avis que le moment est venu de procéder à «un nettoyage qui devrait aider pour la crédibilité de Pravind Jugnauth».

D’ailleurs, la frustration a également gagné le camp du gouvernement d’autant plus que ce n’est pas la première fois que «l’action du ministre des Services financiers reste impunie». Allégations de détournements de fonds, harcèlement sexuel et maintenant agression, sans oublier les critiques concernant la gestion de son propre ministère secoué par les scandales, on estime la coupe pleine au gouvernement.

De leur côté, les enquêteurs comptent recueillir tous les éléments nécessaires ayant trait à l’incident avant de convoquer le ministre des Services financiers, Sudhir Sesungkur, pour un interrogatoire.