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Sur Facebook: elles trouvent chaussures à leurs pieds… et se font arnaquer
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Sur Facebook: elles trouvent chaussures à leurs pieds… et se font arnaquer
Une plainte a été déposée contre une habitante de Palma, Quatre-Bornes, pour arnaque. Une cliente déclare lui avoir fait un dépôt de Rs 500 pour des chaussures mises en vente sur Facebook. Chaussures qu’elle n’a toutefois jamais obtenues. Or, la «vendeuse» affirme avoir, elle-même, été flouée par une Tanzanienne qui lui aurait proposé ce business…
Tout a commencé lorsque l’habitante de Palma a mis en vente, sur Facebook, des chaussures. La plaignante, ainsi que d’autres internautes ont vite été séduites. Pour pouvoir passer commande, il leur fallait toutefois faire un dépôt de Rs 500.
Ce qu’a fait la victime. Selon elle, l’habitante de Palma lui aurait donné l’assurance qu’elle obtiendrait les chaussures dans quatre jours.
Une semaine s’écoule. La cliente commence à avoir des doutes. Elle prend alors contact avec la vendeuse. Cette dernière lui aurait expliqué que les chaussures ne sont pas encore arrivées et lui aurait demandé de faire preuve de patience.
Au fil des jours, toujours rien. La cliente contacte de nouveau l’habitante de Palma. C’est alors que cette dernière lui aurait révélé avoir elle-même été dupée. Ajoutant qu’elle rembourserait les clientes. Ce qui n’aurait toutefois pas été le cas. D’où la décision de la victime de rapporter le cas à la police.
«Je ne suis pas une voleuse, mais une victime !»
Entre-temps, la vendeuse, âgée d’une vingtaine d’années, a porté plainte à la Cyber Crime Unit, jeudi 9 août. Elle a dénoncé une Tanzanienne, qui lui aurait proposé de se lancer dans ce business. Elle a remis aux policiers les messages que cette dernière et elle ont échangés.
D’expliquer, dans sa déposition, que le deal aurait été conclu en une semaine. Plus d’un millier d’internautes craquent pour les produits proposés. Après avoir reçu les dépôts, l’habitante de Palma aurait transféré l’argent à la Tanzanienne. Cette dernière lui aurait indiqué qu’elle recevrait les colis dans quatre jours.
Sauf qu’à la douane, on lui demande le numéro de référence des colis. Un détail que ne lui aurait pas donné la Tanzanienne. L’habitante de Palma aurait alors tenté de la recontacter, en vain. La Tanzanienne ne donnerait plus signe de vie…
«Je ne savais pas qu’elle était une arnaqueuse, c’est bien après que je l’ai su. Quand je suis partie à la police, ils m’ont expliqué que c’est difficile de la retracer», lance la jeune vendeuse. De confier qu’une autre personne avant elle en aurait fait l’expérience. «Elle s’est même rendue en Tanzanie, pour retrouver l’arnaqueuse, mais est rentrée bredouille.» Et d’insister : «Je ne suis pas une voleuse, mais une victime !»
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