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Litige familial: Blanchi par la Cour, il réclame à présent des dommages

15 août 2018, 16:49

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Litige familial: Blanchi par la Cour, il réclame à présent des dommages

De «fausses allégations», faites par ses proches, lui auraient valu plusieurs procès en Cour dans le passé. C’est la raison pour laquelle cet homme a décidé à son tour, de se tourner vers la justice.  Le cas a été appelé devant la Cour intermédiaire la semaine dernière. Le plaignant, qui a retenu les services de Me Anas Rawat, réclame des dommages de Rs 500 000 à trois membres de sa famille.

À l’origine de toute cette affaire, qui remonte au 24 février 2012: un terrain. Le plaignant raconte avoir été approché par l’un des trois proches. Ce dernier lui aurait dit : «Mo fer piez toi pu to kit terrain la to ale…» Dans sa plainte, le plaignant souligne qu’il aurait subi des menaces et aurait fait face à plusieurs allégations depuis. À ses dires, les défendeurs l’auraient accusé, dans un premier temps, d’avoir coupé des bananiers dans leurs champs. «J’ai été poursuivi devant la Cour de district de Rivière du Rempart, sous une charge de ‘damaging plant’ en vertu de l’article 354 du code pénal mais l’affaire a été classée après que la Cour a estimé que les témoignages ne sont pas plausibles», fait-il ressortir.

Autres poursuites : les défendeurs l’ont reproché de leur avoir jeté des pierres au visage, ou encore, d’avoir incendié des champs de canne qui leur appartiennent. «J’ai été blanchi dans les deux cas mais j’estime que mes proches ont agi de mauvaise foi en faisant des allégations fausses et malicieuses contre ma personne dans le passé. De ce fait, j’ai subi des préjudices», dit-il. Et d’ajouter qu’il réclame ainsi des dommages qui totalisent un montant de Rs 500 000.

Quant aux défendeurs, ils ont concédé avoir porté plainte contre le plaignant, étant donné qu’ils auraient été «persécutés» par lui à plusieurs occasions. Toutefois, ils estiment que la plainte ne peut tenir car elle contiendrait des anomalies. «Il n’est pas vrai de dire qu’on a fait de fausses allégations», soutiennent-ils. Les trois défendeurs ont ainsi nié en bloc les accusations du plaignant et ont demandé à la Cour de ne pas accorder de considération à cette plainte.