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Curepipe: Stellio Tonta retrouvé le crâne fracassé
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Curepipe: Stellio Tonta retrouvé le crâne fracassé
Qui s’en est pris à Luc Stellio Tonta ? C’est ce que tente d’établir la police depuis la découverte du corps du quadragénaire, hier matin, à Curepipe.
LA Criminal Investigation Division et le Field Intelligence Office de la division centrale travaillent d’arrache-pied pour mettre la main sur les agresseurs de Luc Stellio Tonta. Le corps de cet homme de 45 ans, qui était en décomposition avancée, a été retrouvé près d’un ravin à Curepipe, dans la matinée du vendredi 17 août. Il avait le crâne fracassé et portait des blessures au corps. L’autopsie aura lieu aujourd’hui à la morgue de l’hôpital Victoria, Candos.
La découverte macabre a été effectuée par les membres de la famille Tonta à la rue Robinson, Curepipe. Hier, ces derniers sont tombés des nues en allant à la recherche de la victime. Alertés d’abord par les vêtements qui traînaient, ils ont ensuite remarqué les savates que portait Luc Stellio Tonta. Le benjamin de la famille se trouvait non loin de ses affaires. Il était assis contre un arbre et était à moitié nu. Il portait des blessures et son corps était dans un état de décomposition avancée.
La famille de Luc Stellio Tonta était sans nouvelles de lui depuis le jeudi 9 août et a rapporté sa disparition dimanche. La police soupçonne un acte malveillant et la famille en est tout aussi persuadée. «Nous avons su que mon frère avait eu un problème ici. Comme il n’a pas toute sa tête, il est rentré chez quelqu’un en croyant qu’il rentrait chez notre mère, vendredi. Une femme se trouvait dans la maison et elle a commencé à crier. Cela a attiré l’attention de son époux et d’autres personnes qui travaillaient dans sa cour. Et ils l’ont battu», explique Angelo Tonta, l’un des frères de la victime.
Selon les recoupements, Luc Stellio Tonta aurait suivi un chauffeur d’autobus qui rentrait chez lui dans la soirée du jeudi 9 août. Alertés par les cris d’une femme, des maçons qui travaillaient dans les environs s’en sont pris au quadragénaire. Et ils l’auraient traîné jusqu’au ravin à la rue Robinson. «Quand nous avions su ce qui s’est passé, nous avons demandé une explication au chauffeur d’autobus. Il nous a dit que Stellio est rentré chez lui avec une pioche et quand son épouse a crié, il a pris la fuite en direction du ravin. Mais il ne peut pas courir, car il boite», raconte un proche.
Nous avons essayé d’avoir la version du chauffeur d’autobus, mais il se trouvait au poste de police.
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