Les excès de vitesse, le talonnage ou encore le fait de ne pas céder le passage… Autant de facteurs qui peuvent causer de la frustration ou de la colère entre conducteurs. Ce qui peut entraîner des conflits, allant jusqu’à l’agression. Bradley Vincent aurait-il été victime de «road rage» à Phoenix, jeudi matin ?

Un officier de la Traffic Branch explique que ce phénomène n’est pas vraiment présent à Maurice. «Il y a quelques rares cas où une altercation dégénère entre les automobilistes. Mais nous lançons un appel aux conducteurs afin de toujours faire preuve de courtoisie sur la route et de patience», fait-il ressortir.

Le phénomène «road rage» (la rage au volant ou la rage routière) est une forme extrême de conduite dangereuse. L’expression serait née aux États-Unis, en 1987-1988, lorsque les autoroutes 405, 110 et 10, dans la région de Los Angeles ont été le théâtre de fusillades. Le terme a surtout été popularisé depuis quelques années par les nombreuses vidéos disponibles sur Internet filmées avec l’aide de dashcam (caméra de bord).

Des recherches ont établi que les individus souffrant de la rage routière sont très souvent de sexe masculin (96 %) et ont un âge moyen de 33 ans. Un cas extrême de rage au volant s’est déroulé en Allemagne, où un chauffeur de camion a tiré des balles plus de 700 fois, à partir de son camion, en direction de véhicules circulant sur les autoroutes.

Le Cas Varma-Jeannot 

Autre cas qui avait défrayé la chronique : celui de Yatin Varma, qui était soupçonné d’avoir agressé Florent Jeannot après un accident à Sodnac, Quatre-Bornes, en mai 2013. Ce dernier avait accusé l’ex-Attorney General de lui avoir assené plusieurs coups de poing au visage. Yatin Varma soutient, lui, qu’il s’est fracturé le bras dans l’accident et qu’il n’aurait pas pu agresser le jeune homme. L’ex-Attorney General a été acquitté dans cette affaire, alors que Florent Jeannot a écopé d’une amende pour conduite dangereuse.