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Condamné à la peine maximale pour viol et torture: il fait appel et réclame la liberté

21 août 2018, 20:20

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Condamné à la peine maximale pour viol et torture: il fait appel et réclame la liberté

 

Il avait été condamné à deux peines d’emprisonnement de 13 ans et de 16 ans pour viol et agression avec circonstances aggravantes sur sa compagne le 7 août dernier. Le condamné a fait appel de la sentence devant la Cour suprême par le biais de ses avocats, Mes Alan Ganoo et Luchmun. Il a aussi demandé sa remise en liberté conditionnelle. Motion débattue devant la cour intermédiaire ce mardi 21 août. 

Appelé à la barre, le témoin de la police a objecté à sa demande. Selon lui, le condamné pourrait prendre la fuite car la Cour lui a infligé la peine maximale. De plus, le témoin estime qu’il serait susceptible de sévir encore une fois.

«Après l’offense pour laquelle il a été condamné, il aurait commis deux autres délits de la même nature. Les procès seront appelés en septembre» a-t-il fait savoir. Et d’ajouter qu’avant la sentence, le condamné avait disparu et ne s’était pas présenté devant la Cour alors qu’il était en liberté conditionnelle.

Contre-interrogé par Me Alan Ganoo, le témoin de la police a concédé que c’est la même victime qui est à l’origine des deux autres procès. Me Bookhun, du bureau du Directeur des poursuites publiques, soutient que le condamné représente un danger pour la société.

La magistrate Niroshini Ramsoondar prononcera sa décision le 6 septembre.

Les faits remontent à 2011. La victime a expliqué que l’accusé, qui était sous l’influence de l’alcoll, l’aurait giflée et violée. «Il m’avait menacée et je n’ai rien dit à personne. Ce soir-là, j’ai été admise à l’hôpital.»

Il a récidivé à plusieurs reprises. La victime a raconté qu’une fois, il l’avait attachée à une chaise avant de la torturer avec un couteau et une bougie. L’accusé avait même éteint sa cigarette sur le corps de sa compagne. «Il avait mis deux briques sur ma tête avant de me violer ce jour-là…»